Le darwinisme au regard de la revue des Jésuites, Al-Mashrîq - Diana Jeha

Quatrième objection : l'influence du milieu

Les darwinistes prétextent l'effet du milieu sur les couleurs des animaux.

Réponse d'Al-Mashrîq : Il est probable que l'espace géographique fasse son effet, comme les terrains poussiéreux sur la couleur grise de quelques animaux. De même, on peut bien observer les ours et les lapins polaires aux robes aussi blanches que les endroits enneigés où ils vivent, ou encore le lion d'Afrique dont le pelage ressemble aux couleurs du désert. Bon nombre d'insectes prennent la couleur de l'herbe, et les ailes de certains papillons ressemblent à l'écorce des arbres. Les darwinistes en concluent à un miracle de la nature animale, le mimétisme, en disant que l'animal se sert de ces couleurs en guise de protection. Cependant, l'existence d'animaux et d'insectes aux couleurs contraires à celles de leurs milieux et les exposant à l'ennemi, et la certitude que l'animal rapace agresse sa victime non pas grâce à sa couleur mais à son mouvement et notamment à son odeur démentent la théorie darwinienne de l'influence du milieu sur les couleurs.

PrécédentPrécédentSuivantSuivant
AccueilAccueilImprimerImprimer Diana Jeha, Université Saint-Esprit de Kaslik (Liban) Réalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)