Conclusion
La religion gauloise est perçue aujourd'hui comme une composante majeure du paysage social et architectural du second Âge du fer. La large dispersion des vestiges découverts sur un arc compris entre Ribemont-sur-Ancre et le Cailar (Gard), en passant par Corent en Auvergne et le site du Mormont (canton de Vaud, Suisse) ont considérablement réduit le fossé qui sépare les cultures méditerranéennes et protohistoriques, mais aussi les peuples gaulois du Midi de ceux de la Gaule du Nord. Les sanctuaires et monuments héroïques témoignent d'un processus de convergence idéologique et culturel déjà en cours avant la conquête romaine. Il y a aussi des convergences dans la pratique cultuelle qui ne diffère pas fondamentalement de celle accomplie en Italie ou en Grèce.