Le courrier. Ecoutez les pilotes de l’Aéropostale en parler, et en parler avec une conviction impérieuse et mystique. Ils ont pour lui un de ces dévouements collectifs invincibles à un emblème, à un symbole, à une idole. Le « courrier est sacré », dit l’un d’eux, et il représente pour eux le devoir, le point d’honneur, une sorte de divinité mystérieuse à laquelle ils se dévouent corps et âme et qui fait d’eux des héros attachés jusqu’à la mort à leur consigne.