Le darwinisme au regard de la revue des Jésuites, Al-Mashrîq - Diana Jeha

Références

Albert de Lapparent

(1839-1908) : géologue français Albert-Auguste Cochon de Lapparent est né à Bourges (Cher). Polytechnicien en 1858, il entre à l'École des mines en 1860, sans pour autant s'intéresser à la géologie. Ce n'est que peu à peu qu'il la découvre grâce à la lecture de nombreux articles ou traités, surtout allemands, et aux excursions de géologie organisées par Élie de Beaumont (1798-1874). Définitivement orienté vers la géologie, il participe, en tant qu'ingénieur des mines, à l'élaboration de la carte géologique de la France. En 1875, il accepte la chaire de géologie et de minéralogie de l'Institut catholique de Paris où il termine sa carrière. Il est un des animateurs des Congrès scientifiques internationaux des catholiques.

Alexandre Torrend

(1859-1941) : né à Saint-Privat d'Allier (Haute-Loire), Torrend est élève de l'École apostolique d'Avignon, avant de devenir Jésuite en 1877. Il poursuit à Ghazîr son noviciat commencé en France. Il étudie la philosophie et la théologie à Beyrouth. Devenu prêtre en 1888, il est nommé supérieur ou ministre à Beyrouth, Saïda, Tanaïl et Alep. Les dernières années de sa vie sont douloureuses, il décède à Ghazîr âgé de plus de 80 ans.

Charles Darwin

(1809-1882) : né dans une famille héritière d'une double tradition, savante et industrielle, Darwin étudie pour un temps la médecine, à l'Université d'Edimbourg, avant de se tourner vers les humanités (« Arts ») à Cambridge. Embarqué sur le Beagle un navire royal, pour un voyage autour du monde (1831-1836), il se forme « sur le terrain » en multipliant les observations et les collectes naturaliste et poursuit ses lectures scientifiques dans la bibliothèque du vaisseau. A son retour, il publie ses premiers travaux scientifiques et engage dès 1837 des réflexions sur la « transmutation » des espèces. Après une longue phase de maturation, il publie en 1859 L'Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle. L'ouvrage est rapidement traduit, dans de nombreuses langues. La théorie présentée impose progressivement l'évolutionnisme dans les milieux scientifiques, bien que le mécanisme proposé par Darwin, la sélection naturelle, fasse débat. L'ouvrage lance également de vives controverses dans la société civile.

Ernest Haeckel

(1834-1919) : Zoologiste allemand, élève de J. Müller, qui, après avoir étudié la médecine et les sciences naturelles à Berlin, Würzburg et Vienne (thèse de doctorat en médecine en 1857), est attiré par l'anatomie et l'embryologie comparées. Nommé en 1861 professeur d'anatomie à Iéna, Haeckel voyage l'année suivante en Sicile et publie en 1862 une monographie sur les Radiolaria que suivront plus tard, après ses voyages en Égypte, en Afrique du Nord et à Ceylan, des travaux sur les Siphonophora (1869), les Monera (1870), les éponges calcaires (1872), etc. De ces travaux, il tire la théorie de la gastraea, étape intermédiaire entre les protozoaires (unicellulaires) et les métazoaires (multicellulaires). Il est le principal diffuseur/vulgarisateur des théories évolutionnistes « darwiniennes » en Allemagne et en Europe, avec notamment son Natürlichen Schöpfungsgeschichte (Histoire naturelle de la création, 1868) et Anthropogenie, 1874. Il est aussi le promoteur d'une philosophie moniste, qui peut être assimilée par certains au matérialisme.

Louis Cheikho

(1859- 1927) : prêtre jésuite libanais de rite chaldéen, théologien, écrivain et orientaliste de renom. Il est à l'origine des études scientifiques des textes arabes paléochrétiens. Il est le fondateur de la revue Al-Mashrîq qui comptait 72 volumes en 1998, lors de son premier centenaire. Al-Mashrîq est dirigée aujourd'hui par le père Salim Daccache.

Louis Pasteur

(1822-1895) : un des fondateurs de la biologie moderne, telle qu'elle s'est développée au XXe siècle. Son œuvre scientifique est à l'origine de quelques-unes des disciplines majeures des sciences de la vie : la biochimie métabolique, la microbiologie générale, l'étude des virus et des bactéries pathogènes, l'immunologie. Sa « théorie des germes » et la pratique de la vaccination ont révolutionné la médecine et la science vétérinaire.

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