Références
- Abu l-Taher Muhammad b. Ya'kub b. Ibrahim Majd al Din al-Shafi'I al Shirazi, de Fîrûzâbâd (1329-1414)
Son nom reste attaché à un ouvrage célèbre : le Kamus al-Muhît. Il a vécu à Jérusalem, à La Mecque et au Yémen.
- Achéménides
Dynastie perse fondée par Cyrus vers 550 av. J.-C. Elle cesse de régner à la mort de Darius III, en 350 av. J.-C. Persépolis et Suse témoignent de son art, mais les Achéménides n'ont laissé que peu de témoignages écrits de leur histoire.
- Adonis
Adon signifie « maître ». Il est un dieu phénicien notamment de la ville de Byblos. Le monde gréco-romain reconnaît également son culte. Adonis est dieu de la végétation et de la renaissance. Enfant de Myrrha (déesse transformée en arbre à myrrhe après s'être réuni à son père par la ruse), Adon est adopté par Aphrodite qui le confie à Perséphone (déesse préposée aux enfers). Celle-ci en tombe amoureuse et refuse de le rendre. Zeus tranche le problème et le confie 4 mois à Aphrodite et 4 mois à Perséphone et quatre mois selon son bon vouloir qui se trouve être Aphrodite. Lors d'une chasse, il est tué par un sanglier. De son sang sortent les roses et des larmes d'Aphrodite, les anémones. Adonis représente le cycle de la nature, qui se met 4 mois par an en léthargie pour renaître de nouveau ensuite. Le thème des amours de Venus et d'Adonis a inspiré nombre d'artistes.
- Alexandre le Macédonien/Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.)
Fils de Philippe II de Macédoine, en devient le roi en 336.
- Amashtart / Immi-Ashtart
C'est le nom que porte la mère du roi Eshmounazor, et signifie la prêtresse de d'Ashtart. Dans le sens général il désigne le peuple de la déesse Astarté.
- Ambroise de Milan (339-397)
Evêque de Milan (374-397), né à Trèves, considéré par les chrétiens de langue latine comme un des « Pères de l'Eglise ». Pleinement inscrit dans la structure romaine, d'esprit républicain contre les tentations théocratiques, il fait bénéficier l'Eglise des potentialités de l'édit de Constantin (312) qui accorde au christianisme les mêmes droits qu'aux cultes païens, et contribue à la christianisation des institutions impériales. Ses sermons et traités théologiques s'appuient sur des sources grecques.
- André
Comme son frère Simon, il fait partie du groupe des intimes de Jésus. Dans l'Évangiles de Jean, il est même mentionné en premier comme l'un de compagnons de Jean-Baptiste : c'est grâce à son témoignage que Simon aurait connu Jésus (Jn 1, 37-42). Selon les rapports des actes apocryphes (partiellement conservés) et les informations des premiers auteurs chrétiens (IIe-IVe siècle), André aurait mené sa mission tout autour des côtes de la Mer Noire et serait mort comme martyr à Patras en l'an 60.
- Antiochos Soter (322-261 av. J.-C.)
membre d'une famille aristocratique macédonienne, il servit comme général sous Philippe II. Père de Séleucus I Nicator, fondateur de la dynastie des séleucides et de villes dont 12 nommées en l'honneur de son père, parmi lesquelles l'antique ville Syrienne d'Antioche, aujourd'hui en Turquie.
- Aphraate
Premier Père de l'Eglise syriaque ayant le surnom de « Sage perse ». Les détails de sa vie sont déduits de ses œuvres. Il parle le premier de l'institution des « fils du pacte » qui regroupe des chrétiens consacrés dans le célibat au sein du monde. Il semble faire partie de cette communauté en tant que supérieur et occupe un rang important dans l'Eglise de Perse. Son œuvre comprend 23 Traités, Lettres ou Homélies appelés Démonstrations ou Exposés, écrits entre 336-345, et traitent de Dieu, de la création, de la trinité, du baptême... La dernière lettre est écrite durant la sanglante persécution de Shapur II contre les Chrétiens (hiver 344-345). Cette œuvre écrite dans un style simple et exquis et conduite avec une argumentation naturelle et paisible inspire les Peres grecs dans leur synthèse de la doctrine chrétienne.
- Aphrodite
Fille de Zeus et de Dioné, déesse de l'Amour, de la Beauté et de la Fécondité. Mariée de force à Héphaïstos, dieu boiteux et laid, elle est célèbre pour son tempérament volage. Eros est le fruit de son union avec Arès, dieu de la Guerre.
- Apollodore
Grammairien, historien et mythographe vivant à Athènes. L'œuvre majeure qui lui est attribuée a pour titre : Bibliothèque [sur l'histoire des dieux et des héros des légendes Argiennes, Thébaines et Attiques]. Il n'y a cependant pas de trait commun entre cet ouvrage postérieur de deux ou trois siècles et les fragments rédigés en son temps.
- Apollon
Fils de Létô et de Zeus, frère jumeau d'Artémis. Il compte parmi les douze grandes divinités de l'Olympe. Certains mythes soutiennent qu'Artémis, a aidé sa mère pour donner naissance à Apollon, c'est la raison pour laquelle elle devient la déesse protectrice des délivrances. Les attributs d'Apollon son nombreux. Il est dieu de la lumière, des sciences, des arts, de la poésie et de la divination. Il est aussi dieu chasseur, gardien des troupeaux, dieu de la jeunesse éternelle, dieu de la médecine et dieu de la beauté. Il est enfin dieu violent, nocturne, et dieu de la mort subite.
- Aristote (384.-v. 322 av. J.-C.)
Philosophe grec. Disciple de Platon pendant plus de vingt ans, il prend ensuite une distance critique vis-à-vis des thèses de son maître. Ses écrits et sa pensée influencent profondément l'ensemble de la tradition philosophique de langue européenne. Véritable encyclopédiste, il s'intéresse aux arts et aux sciences de son époque ; il en théorise les principes et effectue des recherches empiriques pour les appuyer. Il élabore une réflexion fondamentale sur l'éthique et sur la politique de son époque. Il est également considéré comme l'inventeur de la logique.
- Asarhadon
Roi d'Assyrie de 680 à 669. Son nom, Assour-aha-iddin, signifie « Assur a donné un frère ». Fils de Sennachérib, il reconstruit Babylone qui a été détruite par son père. Il pratique une politique d'apaisement à l'égard des habitants de cette ville. Il est appelé « gouverneur de Babylone » comme Sargon. Il étend sa puissance jusque sur les rives de l'Égypte du Nord.
- Asclépios/Asklepios/Askalapios
Dieu de la Grèce hellénistique. Il est vénéré à Epidaure où son culte est attesté au VIe siècle av. -J-C. Il a deux natures : héroïque et divine. Héros guérisseur, il devient dieu de la santé et de la médecine. Fils d'Apollon et de la nymphe Coronis, fille du roi thessalien Phlégiyas. Enceinte, cette dernière cède à l'amour d'un mortel Ischys, fils d'Elatos. Apollon lui arrache l'enfant avant de la tuer et le confie au Centaure Chiron qui lui apprend la médecine. Il succède à son père dans le rôle du dieu guérisseur et tente de faire renaître les morts. Craignant que l'ordre du monde ne soit bouleversé, Zeus le foudroie. Il est père des Asklepiades (Podalirios, Machaon et Télesphore,) d'Hygie, de Panacée (déesse de la guérison) et d'Isao.
- Asklepios (Asclepius en latin)
Nom donné à un traité appartenant au « Corpus hermétique ».
- Assurnirari V
Roi d'Assyrie de 755 à 745 av. J.-C.
- Astarté
Principale divinité du panthéon phénicien et déesse de toute la Phénicie. Elle est assimilée à Aphrodite/Allat/Athéna/Ashtart/Ishtar/Ashtoreth /Aţtart/ Athtart/ Atirat/ Astartu Astronoë... Déesse de l'amour et de la fécondité et même de la guerre ou de la chasse, elle est aussi déesse céleste, astrale et protectrice des cités et de leurs rois. C'est la raison pour laquelle les rois de la cité portent le titre de « prêtres d'Ashtart ». La Bible hébraïque l'évoque comme déesse païenne et lui donne des attaches avec le ciel, la fertilité et l'amour.
- Athéna
Fille de Zeus et de la titanide Métis. Divinité éponyme d'Athènes, elle fait partie des douze Olympiens. Elle est la déesse de la guerre, de la sagesse, des arts, des sciences et de l'invention. Elle est aussi protectrice des héros et du monde agricole. Ses attributs sont le casque, l'égide, le bouclier décoré de la tête de Méduse, la lance d'or, l'olivier, le serment, la victoire ailée et la chouette. Elle est appelée Minerve par les Romains.
- Auguste (63 av. J.-C.-14 ap.)
Caius Octavius devenu Caius Iulius Caesar Augustus en 27 av. J.-C. Premier empereur de Rome entre 27 av. J.-C. et 14 ap.
- Baal
Terme sémitique signifiant « le maître » ou « le seigneur ». Le nom de ce dieu principal est appliqué à un grand nombre de divinités. Frère et époux d'Anath, Maître par excellence, il est le dieu des forces atmosphériques et de la fertilité, celui qui amène la pluie fertilisante et la foudre destructrice. Il est le maître des orages, des tempêtes et protecteur des marins. Il a pour voix le tonnerre et pour flèches les éclairs. Baal est généralement représenté armé d'une lance, et la tête ceinturée d'une couronne de rayons figurant le soleil.
- Barnabé (mort v. 60)
Né à Chypre, il fait partie des premiers convertis au christianisme et reçoit l'appellation d'apôtre sans avoir été un disciple de Jésus. Selon les sources chrétiennes, il favorise l'admission de Paul au sein de la primitive Eglise, accompagne ce dernier auprès des populations païennes mais, à la suite d'un désaccord, il se retire dans l'île de Chypre et est martyrisé par des juifs.
- Bodachart
Petit-fils d'Eshmounazor II, roi de Sidon a l'époque perse.
- Bona Dea
(la Bonne Déesse) est une divinité romaine de la chasteté à la personnalité assez floue, qui fut importée à Rome dans la première moitié d'IIIème siècle avant JC, après la prise de Tarente en -272. Son nom d'origine aurait été Damia, une déesse de la fécondité, liée à Déméter, son culte était rigoureusement interdit aux hommes. Elle avait son temple à Rome, sous le mont Aventin.
- Caelestis
Le culte de cette divinité est sans doute le plus important, elle personnifie la supériorité féminine qui règne sur les étoiles et la lune, les phénomènes célestes, la pluie et le tonnerre. En tant que déesse ouranienne, elle a, entre autres rôles, celui de pourvoir et d'accorder la pluie qui fertilise la terre.
- Celse (seconde moitié du IIe siècle)
Philosophe épicurien, auteur d'un ouvrage disparu intitulé le Discours véritable. Les éléments n'en sont connus qu'à travers ce qu'en restitue Origène dans sa réfutation : Contre Celse.
- Cicéron (Marcus Tullius Cicero; 106-43 av. J.-C.)
Grand orateur, il est élu à la charge de consul, le plus haut échelon d'une carrière politique à Rome, en 63 av. J.-C.
- Clément de Rome (Ier siècle apr. J.-C.)
Quatrième évêque de Rome, selon la liste établie par Irénée de Lyon en 180. Il siège de 88 à 97, selon la chronologie d'Eusèbe de Césarée composée au IVe siècle. Dans la tradition chrétienne, il est considéré comme l'un des pères apostoliques et, depuis le IIe siècle, deux épîtres anonymes, adressés à la communauté chrétienne de Corinthe, lui sont attribuées.
- Cléopâtre (v. 69-30 av. J.-C.)
Descendante de la dynastie royale gréco-macédonienne des Lagides, Cléopâtre VII règne sur l'Egypte entre 51 et 30 av. J.-C., d'abord avec ses deux frères et époux, successivement Ptolémée XIII et Ptolémée XIV, puis seule à partir de 44 av. J.-C. De sa relation avec César, rencontré en 48 av. J.-C., elle a un fils, Césarion, né après la mort du dictateur et reconnu comme roi d'Egypte par ses héritiers politiques pendant la lutte contre les césaricides. En 41 débute sa relation avec Marc-Antoine, dont elle a trois enfants : les jumeaux Alexandre Hélios et Cléopâtre Séléné, puis Ptolémée Philadelphe. La chute de Marc-Antoine, après la défaite d'Actium en 31 av. J.-C., cause aussi la perte de la reine d'Egypte : après le suicide d'Antoine, elle se donne à son tour la mort en 30 av. J.-C.
- Constantin (v. 280-337)
Empereur romain converti au christianisme. A la mort de son père, Constance, l'empire est l'objet d'un conflit entre quatre prétendants. Constantin et Licinius se liguent contre Maxence qui est battu en 312, année qui marque l'attrait public de Constantin pour le christianisme. En 313, la liberté de culte est accordée aux chrétiens et leurs biens leur sont restitués. La même année, Maximin Daïa est battu puis se suicide : Licinius applique la nouvelle politique religieuse en Orient. En 324, Constantin vainc Licinius, établit l'unité de l'empire à son profit et favorise la construction des premiers monuments chrétiens d'importance comme la basilique du Latran (Rome) ou l'église du Saint-Sépulcre (Jérusalem). En 330, il fonde sa capitale à l'emplacement de la ville grecque de Byzance et lui donne son nom : Constantinople.
- Damascius (v. 470-v.544 av. J.-C.)
Philosophe stoïcien, dernier successeur de Platon à la tête de l'Académie. Au sein de l'école néo-platonicienne, il incarne un esprit nouveau mettant en question le système dogmatique.
- Dioclétien (245-313)
Empereur romain en 284 qui, pour répondre aux défis internes et externes posés à l'empire, partage le pouvoir avec Maximien, Galère et Constance Ie Chlore. Cette formation collégiale a pour nom la « tétrarchie ». Il réorganise l'administration et sécurise les frontières, notamment lors d'une campagne contre les Sassanides. Entre 303 et 304, quatre édits lance une vaste campagne de persécution des chrétiens : destruction des lieux de culte, privation des charges, arrestation de membres du clergé, tortures. Dioclétien abdique volontairement en 305.
- Diodore de Sicile (v. 90-v. 20 av. J.-C.)
Historien grec. Après avoir visité l'Europe, l'Asie ainsi que l'Égypte, il se fixe définitivement à Rome. Il laisse une œuvre considérable, l'une des plus riches sur les sociétés qu'il a pu observer. Rédigée en grec, cette œuvre comprend une quarantaine de livres qui constituent une première tentative d'histoire universelle, depuis l'origine de temps qui se perdent dans la mythologie jusqu'à César.
- Diodore de Tarse (330-394)
Evêque de Tarse, en Cilicie, exégète et initiateur de ce qui a été appelé « l'école d'Antioche ». Laïc puis prêtre à Antioche, il dirige une « maison d'ascètes » et s'engage dans la mobilisation de l'Eglise chrétienne, dont la dogmatique a été précisée au concile de Nicée, notamment contre les évêques ariens désignés par l'empereur Constance. Il participe au concile de Constantinople en 381. Il est l'un des maîtres de Jean Chrysostome.
- Dionysos
Dieu de la vigne et du vin. Certains auteurs grecs en font le fils de Zeus et de Perséphone ou d'Isis. D'autres voient en lui un enfant de Déméter ou d'autres divinités encore. Il est souvent représenté couronné de pampres, tenant une grappe de raisin. Il peut chevaucher différents animaux : un bouc, une panthère ou un âne.
- Drusus (Nero Claudius Drusus Germanicus; 38-9 av. J.-C.)
Fils de Tiberius Claudius Nero et de Livie, adopté par Auguste, le premier Empereur.
- El
Roi des dieux. Il est désigné comme le « Maître du monde ». El signifie premier. Il est le dieu créateur de la terre, donc par le fait même père des dieux et des hommes. Il est un dieu commun à tous les habitants de la Phénicie. Il a le qualificatif de Sydyk qui signifie « le juste ». Sur la terre El est secondé par son vizir, Baal. Chez les Grecs, il est assimilé à Chronos. Fils de Sydyk, les Dioscures ou Cabires Phéniciens (Kbrîm), sont connus pour trois d'entre eux : Shahor (Aurore) et Sahlim (Crépuscule), devenus Castor et Pollux, et le plus jeune, Eshmoun, identifié à Asclépios. Echmoun est un sobriquet qui signifie « le huitième ».
- Elissa
princesse phénicienne échappée de Tyr et fondatrice de Carthage. Elle est la Didon de l'Énéide et sa fin tragique serait à l'origine de pratiques infanticides.
- Enki
Dieu de la fertilité et de la connaissance chez les Sumériens, il est lié aux eaux douces, fraîches et courantes elles-mêmes issues d'une nappe d'eau présentée comme entourant la terre. Equivalent du dieu Ea pour les Akkadiens, Enki a une fonction de créateur de l'humanité parmi d'autres dieux.
- Ephrem (306-378)
Poète et théologien exerçant les fonctions de diacre, né à Nisibe. Il fonde à Edesse (actuelle Urfa, en Turquie), une école de théologie qui est fréquentée par les chrétiens venus de Perse où ils sont persécutés. Ses commentaires bibliques, ses homélies et ses hymnes ont été conservés en syriaque. Ephrem entend faire prévaloir la vérité du christianisme sur les positions défendus par les païens, les gnostiques ou ceux qui refusent les formulations dogmatiques conciliaires. Les chrétiens lui donnent le surnom de « Lyre du Saint-Esprit » et l'ont fait « docteur de l'Eglise ».
- Époque archaïque
Période située entre 620 av. J.-C. et 490 av. J.-C. C'est la phase du passage des vases à fond rouge et à figure noire (de 700 à 530 av. J.-C.), vers les vases à fond noir et à figures rouges (à partir de 530 av. J.-C.). Vers 650 av. J.-C., les artisans passent également de la statuette à la statue. Les temples grecs sont décorés de statues grandeur nature de Kouros, jeune homme nu et de Koré, une jeune fille habillée, caractérisés par leur sourire dit ionique.
- Esculape
Asclépios pour les Romains.
- Eshmounazor Ier
Roi de Sidon de l'époque perse.
- Eshmounazor II
Fils du roi Tabnit, roi des deux Sidon au Ve siècle av. J.-C., durant une période où les Perses dominent. Son sarcophage a été découvert en 1855 à Magharat Tabloun près de Sidon.
- Etienne (mort v. 36)
La seule source d'information concernant Etienne est chrétienne. Selon les Actes des apôtres, il fait partie des sept diacres (auxiliaires) désignée par la première communauté chrétienne pour aider les apôtres. Traduit devant le Sanhédrin (Grand conseil juif), il est considéré comme dangereux et lapidé. Dans la tradition chrétienne, il est considéré comme le premier martyr.
- Eusèbe de Césarée (v. 265- v. 340)
Il se forme auprès de Pamphile le plus docte des disciples d'Origène. Il fuit à Tyr puis en Egypte lors de la persécution de Dioclétien et ne retourne en Palestine que pour se ranger aux côtés d'Arius. Le synode d'Antioche de 325 le réprouve. Sa signature de la condamnation d'Arius à l'issue du concile de Nicée le réhabilite, mais elle satisfait plus le désir de Constantin que sa conviction. Fort de l'amitié de Constantin, il a le projet de se retourner contre les évêques nicéens. Son œuvre monumentale touche tous les genres : théologie, exégèse, histoire, apologétique.
- Fakhr al-Dîn
Voir biographie dans le cours n°2.
- Flavius Julius Valens (328-378)
Empereur romain. Il partage cette charge avec son frère puis avec ses neveux de 364 à 378, date à laquelle il décède sur le champ de bataille. Il gouverne les provinces romaines d'Orient, amputées des terres conquises par les Perses en Mésopotamie et en Arménie, et installe sa capitale à Constantinople. Il vainc Procope qui s'est fait proclamer empereur et doit lutter contre les Goths. En matière religieuse, il persécute les païens et lutte contre les nicéens [voir concile de Nicée] au profit des ariens.
- Germanicus (15 av. J.-C.-19 ap.)
Fils adoptif d'Auguste puis de Tibère, il est le père du futur empereur Caligula. Il meurt lors d'une campagne militaire en Orient.
- Gurzul
Divinité qui correspond à Mars chez les Romains.
- Hadad
Divinité suprême des Phéniciens et des Syriens. Dieu de la fertilité, de l'orage et de pluie. Il est représenté comme un dieu barbu et identifié par son animal-symbole : le taureau.
- Hadès
Frère de Zeus qui l'a libéré de son père Cronos qui l'avait ingurgité. Il réside sous terre, garde le passage du Styx armé d'un sceptre et tient le rôle de « maître des Enfers ».
- Hannibal (247-183 av. J.-C.)
Général carthaginois, appartenant à l'importante famille des Barcides, il commande les forces puniques en Espagne à partir de 221 av. J.-C. La prise de la ville espagnole de Sagonte en 219 est à l'origine du début de la deuxième guerre punique (218-201 av. J.-C.). Artisan des grandes victoires carthaginoises en Italie lors de la première phase de la guerre, Hannibal est battu finalement par Scipion l'Africain à Zama (202 av. J.-C.). Après la fin de la guerre, il est élu suffète à Carthage en 196 av. J.-C., mais aussitôt contraint à l'exil par le parti favorable au compromis avec Rome. Il trouve refuge dans un premier temps auprès d'Antiochos III de Syrie, en guerre contre Rome, mais après la défaite de celui-ci et l'établissement de la paix d'Apamée (188 av. J.-C.), il se rend en Bithynie auprès du roi Prusias Ier. Cependant, celui-ci trahit son hôte ; menacé d'être livré aux Romains, Hannibal choisit de se donner la mort.
- Hannon (v.460 av. J.-C.)
Hannon est un navigateur carthaginois qui a exploré une partie des côtes africaines à une date incertaine, entre le VIe et le Ve siècle avant J.-C. Son périple est retranscrit sur une stèle en punique déposée dans le temple de Ba'al Hamon à Carthage. L'original n'est pas connu, mais on a conservé une version grecque de ce voyage.
- Hanzla b.Safwān
« Prophète » envoyé aux Ashāb al-Rass selon certaines traditions musulmanes. Cette communauté l'aurait maltraité et tué avant d'être elle-même exterminée.
- Hélios
Fils du Titan Hypérion et de la Titanide Théia, selon la plupart des auteurs, il personnifie le soleil et la lumière. Il ne se confond pas avec Apollon, dieu du soleil. Depuis son char tiré par quatre chevaux, il exerce une fonction de surveillance sur les hommes comme sur les dieux.
- Héraclès
Héros mythique vénéré dans la Grèce antique. La littérature lui prête un grand nombre d'aventures et de voyages dans tout le bassin méditerranéen.
- Hercule
Héraclès dans le monde grec. Héros connu pour ses nombreuses aventures et ses « douze travaux ». L'Hercule romain connaît des aventures qui ont lieu en Italie.
- Hermès
Dieu grec, messager des dieux et des voyageurs. C'est le nom qui est donné par les archéologues à la tête de la statue bicéphale découverte au début du XXe siècle. Ce n'est plus le cas à la fin du siècle.
- Hérodote (v. 484-v. 420 av. J.-C.)
Ce « père de l'Histoire », selon Cicéron, avance que le culte de Poséidon est originaire de Libye et que c'est là que les Grecs l'ont emprunté (Livre II, 50). La nature de ses nombreux voyages le range également parmi les premiers géographes. Son œuvre maîtresse s'intitule : Dialogue entre Otanès, Mégabyse et Darius. Il s'agit de l'un des premiers documents authentiques où se trouvent distingués et comparés les divers types de gouvernement renvoyant aux concepts de « démocratie », d'« oligarchie », de « monarchie, etc. D'après lui, le culte d'un dieu marin est attesté en Afrique chez les Libyens bien avant la fondation de Carthage : « ceux qui habitent autour du lac Tritonis (golfe de Gabes) dit-il, sacrifient à Athéna et après elle à Triton et à Poséidon » (Histoires, IV, 188).
- Horace (65-8 av. J.-C.)
Poète latin, il est l'auteur de Satires, Epodes, Odes, Epitres. Pendant sa jeunesse il épouse le parti des césaricides, Brutus et Cassius, le premier lui confiant même le commandement d'une légion à Philippes (42 av. J.-C.). Après la défaite, grâce à une amnistie, il peut rentrer en Italie, mais il est réduit à la pauvreté. Ami du poète Virgile, il devient aussi le protégé de Mécène, amateur des arts et proche d'Octavien. En 17 av. J.-C., sa réputation littéraire désormais bien établie, il est chargé de composer le Chant séculaire (Carmen Saeculare) qu'interprètent solennellement, à l'occasion des Jeux séculaires, des chœurs mixtes d'enfants choisis parmi l'élite de la noblesse romaine.
- Hygie
Fille d'Asclépios/Esculape et d'Épione, elle est la déesse de la santé, de la propreté et de l'hygiène. Son nom signifie « santé » et elle symbolise la médecine préventive. Son attribut est le serpent et la coupe qui deviennent les emblèmes de la pharmacie.
- Ibn ‘Abbās (v. 607-v. 688)
Membre de la première génération des musulmans, celle des « Compagnons » du prophète de l'islam, il est considéré comme le père du commentaire coranique dans la tradition musulmane. Il y est représenté comme ayant donné des leçons publiques sur différentes questions juridiques, récits historiques et poésie.
- Ignace d'Antioche (mort v. 107)
Evêque d'Antioche ayant succédé à l'apôtre Pierre, selon certains textes de la tradition chrétienne. Il est présenté comme ayant exercé un soutien actif aux communautés chrétiennes naissantes ; il est arrêté sous le règne de Trajan et décède en martyr après avoir été livré aux bêtes.
- Inana
Déesse de la fertilité, de l'amour et de la fécondité chez les Sumériens. Son origine est associée au désert. Sa beauté est vantée, elle lui permet de séduire Enki et de lui demander de l'aide. Ce dernier lui accorde de nombreux pouvoirs.
- Ioalos
Fils d'Automéduse et d'Iphiclès, il est le fidèle compagnon de son oncle Héraclès. Il conduit son char et l'aide dans de plusieurs exploits comme ceux de l'Hydre de Lerne, du sanglier de Calydon, du troupeau de bœufs de Géryon, de l'expédition des Argonautes. Après sa mort, les dieux lui permettent de revenir sur terre pour une heure seulement afin de soutenir les enfants d'Héraclès en péril.
- Jacques
L'un des fils de Zébédée, aussi connu comme « Jacques le Majeur ». C'est à lui et à son frère Jean que Jésus aurait donné le surnom de « fils du tonnerre » (en grec : Boanergés ; Mc 3, 17), appellation qui révèle leur caractère mais aussi leur importance dans le groupe des disciples de Jésus. Parmi les plus proches compagnons de Jésus, Jacques est le seul dont la mort comme martyr est rapportée dans le Nouveau Testament (Actes 12, 2).
- Jamblique (v. 242-v. 325)
Philosophe néoplatonicien, considéré comme un des maîtres de cette école après Plotin et Porphyre. Le défi posé par les progrès du christianisme dans la société de son temps conduit les néoplatoniciens à se demander si la revitalisation de la pensée ne peut pas passer par un retour à des sources égyptiennes. Jamblique franchit le pas en fournissant une assise spéculative aux rites théurgiques, c'est-à-dire aux opérations qualifiées de divines.
- Jean
Dans le chapitre 21, qui est une addition au texte original de l'évangile, l'auteur est identifié avec « le disciple que Jésus aimait» (Jn 21, 24), dont le nom n'est jamais mentionné. À partir de la seconde moitié du IIe siècle, les traditions patristiques (Irénée de Lyon, Clément d'Alexandrie) le nomment Jean et l'identifient avec l'un des fils de Zébédée, le frère de Jacques. Considéré aussi comme l'auteur de l'Apocalypse (ainsi que d'autres écrits néotestamentaires : les 3 épitres de Jean), il serait mort très âgé à Éphèse, juste au début du IIe siècle.
- Jean Chrysostome (v. 354-407)
Archevêque de Constantinople en 397, son nom signifie « Bouche d'Or ». Né à Antioche, dans une famille aristocratique qui confesse la foi chrétienne, il est éduqué dans la culture grecque. Dans ses jeunes années, il est sujet de vexations de la part des disciples d'Arius mis au ban des communautés chrétiennes. Il met ses compétences au service de l'inscription du message évangélique dans la société et entend défendre une orthodoxie doctrinale même si certaines de ses positions sont considérées comme discutables par ses adversaires. Il se heurte, à plusieurs reprises, au pouvoir politique.
- Jean-Baptiste
Prédicateur charismatique actif en Palestine au temps de Jésus. La renommée de Jean est étroitement liée à son message religieux, et surtout à son rite d'immersion dans les eaux du Jourdain, dont le surnom de Baptiste / Baptiseur (littéralement « celui qui immerge » ; du verbe grec baptizō : « immerger »). Sa vie antérieure est entourée du mystère : le récit de sa naissance, rapporté par l'Évangile de Luc, est légendaire. Les sources chrétiennes visent à faire de Jean dans le précurseur de Jésus. L'existence historique du personnage est confirmée par l'historien juif Flavius Josèphe, qui le mentionne dans ses Antiquités Juives (XVIII, 5, 2). Très vraisemblablement, Jean meurt au début des années 30, exécuté par ordre d'Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée et Pérée.
- Jules César (Caius Iulius Caesar; 100-44 av. J.-C.)
Consul en 59 av. J.-C., conquérant de la Gaule Chevelue.
- Julien dit l'Apostat (331-363)
Empereur romain (361-363). Neveu de l'empereur Constantin, marginalisé pour des raisons familiales, son éducation est nourrie des auteurs classiques de la culture grecque. En 355, revenu de son exil anatolien, il côtoie Basile de Césarée à Athènes ou il prolonge sa formation. Bon stratège et administrateur, il se fait remarquer dans sa défense de l'empire contre les Francs. Devenu empereur, il promulgue un édit de tolérance religieuse mais interdit aux chrétiens d'enseigner et tente de calquer les cultes sur le modèle de l'Eglise. Il écrit Contre les Galiléens, promeut le rapprochement des « juifs » et des « hellènes » et entend reconstruire le Temple de Jérusalem. Il décède alors qu'il conduit une campagne contre la Perse.
- Justinien (483-565)
Empereur romain.
- Kamal al-Din al-Dimiyari (1341-1405)
Savant formé en Egypte à l'Université d'al-Azhar. Il y apprend les lettres arabes, le hadith et la philosophie. La plus importante de ses œuvres est Hayat al Hayawan al-Koubra (La grande vie de l'animal).
- Khālid b.Sinān
Un des « prophètes » inscrits dans la période qui sépare Jésus de Muhammad. Certains musulmans voient en lui le premier « prophète » après Ismaïl. Il n'est situé ni dans un lieu ni dans un temps précis. Il est cité dans certains textes à propos du feu appelé nar al-Harratayn dans lequel il se jette pour l'éteindre afin de montrer l'inanité du culte de feu qui s'était répandu chez les Arabes. Il est également évoqué à propos de la ‛anka' dont Dieu anéantit la race.
- Kosharôt/Kotharat/Kotharot/Kathirat
Nom donné aux 7 filles d'Astarté/Ashtart et d'El. Ce sont des Sages femmes et des nourrices divines. Elles sont les déesses accoucheuses de la Phénicie. On les appelle Titanides ou Artemides en grec.
- Libanius (314-393)
Rhéteur, né dans une famille curiale à Antioche, il se forme à Athènes entre 340 et 346. Il professe à Antioche à partir de 354 et est l'auteur de plus d'une soixantaine de discours en grec. Païen convaincu, il pratique la mantique et est fasciné par la théurgie et le néoplatonisme. Il a pour élève Jean Chrysostome, Basile le Grand et Grégoire de Nysse. Sa correspondance, forte de plusieurs centaines de lettres, est également célèbre.
- Luc
Traditionnellement identifié au Luc, médecin et collaborateur de Paul, dont parlent différents écrits du Nouveau Testament. En plus du troisième Évangile canonique, il est également considéré comme l'auteur des Actes des Apôtres (mais dans le deux cas, il s'agit d'une attribution secondaire). Selon le témoignage du « Prologue anti-marcionite » (un texte en grec, datable probablement à la moitié du IIème), après la mort de Paul, Luc aurait été actif dans l'Achaïe, où il aurait écrit ses ouvrages ; il serait mort en Béotie à l'âge de quatre-vingt-quatre ans.
- M. Aemilius Lepidus (mort en 152 av. J.-C.)
M. Aemilius Lepidus (mort en 152 av. J.-C.) : consul de Rome en 187 av. J.-C., il vainc les Ligures en Italie du nord et entreprend la colonisation de cette région en construisant la voie Aemilia et en fondant des colonies. En 179 av. J.-C. Il est collègue de M. Fulvius Nobilior dans l'exercice de la censure.
- M. Licinius Crassus (vers 115 -53 av. J.-C.)
M. LiHomme politique romain, deux fois consul, réputé pour sa richesse et membre du « premier triumvirat » avec Jules César et Pompée. Après son second mandat comme consul en 55 av. J.-C., en tant que gouverneur de la Syrie romaine, Crassus lance une campagne militaire contre l'empire des Parthes, aux frontières orientales de l'Empire, qui se solde par une défaite à Carrhes où Crassus trouve la mort en 53 av. J.-C. Ce sont les enseignes des légions de Crassus qui sont remises par les Parthes, en 20 av. J.-C., en signe de reconnaissance de l'autorité de Rome.
- Macrobe (v. 370 - post 430 ap. J.-C.)
Né à Sicca en Afrique, ce sénateur et haut fonctionnaire romain est également écrivain, philosophe et philologue. Son œuvre principale, les Saturnales, appartient au genre du banquet philosophique. Sous la forme d'un dialogue socratique, ses douze interlocuteurs y abordent des sujets divers, plus particulièrement à caractère religieux.
- Marc
L'attribution de l'Évangile à un auteur de nom de « Marc » est secondaire et s'appuie sur le témoignage de Papias, évêque de Hiérapolis en Phrygie (vers le 125), rapporté par Eusèbe de Césarée (Histoire Ecclésiastique III, 39, 15). Selon ce témoignage, qui vise évidemment à lier l'Évangile à l'autorité d'un témoin oculaire d'excellence, Marc aurait écrit son évangile, en tant qu'interprète de Pierre (Simon), l'un des premiers compagnons de Jésus. Ce Marc est souvent identifié au Jean Marc, compagnon de Pierre et collaborateur de mission de Paul et Barnabé, dont parlent les Actes des Apôtres et les Lettres Pastorales. En outre, l'auteur de La Première Épitre de Pierre, écrit lui-même pseudépigraphique, se réfère à Marc, en l'appelant « mon fils ». Selon la tradition ecclésiastique, Marc serait mort comme martyr à Alexandrie en Égypte à la fin des années 60.
- Marc-Antoine (83-30 av. J.-C.)
Membre de l'ordre sénatorial et fidèle de César, il défend l'héritage politique du dictateur après son assassinat en 44 av. J.-C., année où il est consul à Rome. Après avoir été en guerre contre le sénat républicain, il noue en 43 une alliance politique avec Lépide et Octavien dans le cadre du deuxième triumvirat. L'année suivante, Antoine et Octavien infligent une défaite aux assassins de César, Brutus et Cassius, dans la plaine de Philippes (Macédoine), mettant ainsi fin aux espérances du parti républicain. Les triumvirs se partagent ensuite l'empire romain. Au cours de ce partage, Antoine obtient la Grèce et l'Asie. En Orient il mène une campagne désastreuse contre les Parthes, puis une expédition couronnée de succès contre l'Arménie et la Médie. Dès 41 av. J.-C. Antoine entame également sa relation avec la reine d'Egypte, Cléopâtre, dont il a trois enfants. Peu après, de retour à Rome pour rétablir la paix entre ses partisans et Octavien, il épouse la sœur de celui-ci, Octavie, en 40 av. J.-C. Cependant, les relations avec Octavien s'enveniment encore en 32 av. J.-C., le conflit étant définitivement tranché à l'avantage de son adversaire lors de la bataille d'Actium en 31 av. J.-C. Ayant trouvé refuge auprès de Cléopâtre à Alexandrie, à l'arrivée des troupes de Rome en Egypte il se suicide en 30 av. J.-C.
- Marcus Fulvius Nobilior
Consul de Rome en 189 av. J.C., remporte la victoire en Grèce sur la ligue des Etoliens. La prise et le pillage de la ville d'Ambracie sont l'occasion pour introduire à Rome des chefs d'œuvre de l'art grec. En 179, lors de sa censure avec M. Aemilius Lepidus, il restaure le temple d'Hercule et des Muses au Cirque Flaminius. Ami et protecteur du poète Ennius, il est considéré comme un adepte du pythagorisme.
- Marcus Iunius Brutus (vers 85-42 av. J.-C.)
Sénateur romain, juriste et philosophe de la fin de la République, il choisit le parti de Pompée pendant la guerre civile qui oppose celui-ci à César. Après la bataille de Pharsale en 48, il est pardonné par César qui favorise sa carrière. Il choisit néanmoins de rester fidèle aux idéaux républicains et fomente un coup d'Etat avec Cassius Longinus contre le dictateur qui périt par sa main et par celle des autres conjurés en 44. Chassé par les partisans de César en Orient, il se suicide après sa défaite à Philippes en 42 av. J.-C.
- Massoudi ou Mas ‘ûdi (mort v. 945/956)
Abu al-Ḥasan ʿAlī ibn al-Ḥusayn ibn ʿAlī al-Masʿūdī, écrivain et historien arabe, grand voyageur, né en Syrie et mort au Caire.
- Masurius Sabinus
Juriste de l'époque de Tibère, cité par Pline l'Ancien (Histoire Naturelle, 15.133-135).
- Mati'el
Fils d''Atar-samak, roi araméen d'Arpad.
- Matthieu
Comme dans le cas de Marc, l'attribution du premier Évangile canonique à Matthieu, le collecteur des impôts devenu compagnon de Jésus (Mt 9,9 et Mt 10,3 ; identifié au Lévi de Mc 2, 14), est secondaire et se fonde sur le témoignage de Papias (Eusèbe de Césarée (Histoire Ecclésiastique III, 39, 16). Selon des traditions postérieures, après une période missionnaire en Palestine, Matthieu aurait mené sa mission en Éthiopie et ensuite dans d'autres régions. Sur sa mort les informations sont divergentes : selon un témoignage il serait mort à un âge avancé de mort naturelle, selon un autre il aurait été martyr.
- Maximin Daïa (v. 270-3013)
Empereur romain de 310 à 313. Il partage le pouvoir sur l'empire avec Galère (décédé en 311), Constantin Ier et Licinius. Il est défait par Licinius et décède peu de temps après.
- Melqart
Baal de Tyr, fondateur de la cité et protecteur de ses activités économiques, c'est donc le dieu tutélaire. Son nom signifie « roi (melek) de la cité (qart) ». Il est dieu de la prospérité, de l'industrie et de la navigation. Il est responsable de la survie des hommes, symbolisée par la triple ration vitale de nourriture, de vêtements et d'huile. Chaque année, on célèbre sa renaissance. Il est comme l'image du Soleil. Tous les ans les prêtres font élever un immense bûcher et font échapper un aigle on en son honneur. L'aigle étant le symbole de l'année qui renaît. Le culte de Melqart est célébré non seulement à Tyr, mais aussi dans les colonies phéniciennes. Il est identifié, dans le monde gréco/romain, à Héraclès/Hercule.
- Muhammad b. Mukarram al-Ifriqi al-Misri ibn Manzur (1232-1311)
Auteur du Lisàn al-'arab (littéralement « la Langue des Arabes »), dictionnaire encyclopédique qui englobe la lexicologie arabe depuis le IXe siècle.
Kamal al-Din al-Dimiyari (1341-1405) : Savant formé en Egypte à l'Université d'al-Azhar. Il y apprend les lettres arabes, le hadith et la philosophie. La plus importante de ses œuvres est Hayat al Hayawan al-Koubra (La grande vie de l'animal).
- Narsès (v. 478-573)
Général dans l'armée de Justinien.
- Neptune (ou Poséidon)
Dans la mythologie romaine, Neptune est dieu des eaux vives et des sources. Il est assimilé au dieu des océans de la mythologie grecque, Poséidon. En conséquence, Neptune prend une grande partie des caractéristiques et attributs de Poséidon. Pourtant, Neptune est à l'origine une divinité de conception latine. Sa transformation en maître des océans correspond à une période où la puissance romaine commence à se tourner vers le contrôle des voies maritimes de la méditerranée : les Latins ont su transformer une ancienne divinité des eaux douces en dieu des mers, en adéquation avec les mutations de leurs civilisation.
- Niobe
Divinité présentée comme la fille de Tantale. Elle se vante de sa fécondité et de la beauté de ses enfants, se moquant de Léto, qui n'a donné le jour qu'à Artémis et Apollon. Les deux dieux enfants de Léto tuent alors ceux de Niobé à coups de flèches, pour la punir de son orgueil démesuré (en grec : hybris).
- Nonos de Panopolis (Ve siècle)
Le poète Nonos, païen converti au christianisme ou chrétien converti au paganisme, est originaire de Panopolis en Haute-Egypte. Il est l'auteur des Dionysiaques, recueil de chants portant sur le dieu grec Dionysos, composé au milieu du siècle. Il est également l'auteur d'une paraphrase de l'Evangile de l'apôtre Jean.
- Octavien-Auguste (63 av. J.-C.-14 ap. J.-C.)
Fils adoptif de César et premier empereur romain, il règne à partir de 27 av. J.-C. (date à laquelle il reçoit le titre d'Auguste de la part du sénat) jusqu'à sa mort. A sa naissance il porte le nom de Caius Octavius, mais sa parenté avec César (sa mère est la nièce du dictateur) lui vaut d'être adopté par celui-ci dans son testament. Il porte alors le nom de Caius Iulius Caesar Octavianus. Afin d'imposer son pouvoir à Rome, en 43 av. J.-C. il se lie à Lépide et à Marc-Antoine dans le deuxième triumvirat. En 36 av. J.-C. Lépide est écarté du pouvoir. En 32 av. J.-C. prend fin définitivement l'alliance politique avec Marc-Antoine qui, bien implanté en Orient, soutient la reine d'Egypte, Cléopâtre. En 31 av. J.-C., lors de la bataille d'Actium, Octavien, à la tête des troupes d'Italie et des provinces d'Occident, remporte la victoire sur Marc-Antoine et son alliée Cléopâtre. Désormais seul à la tête de l'état, devenu Auguste en 27 av. J.-C., il cumule plusieurs pouvoirs : le commandement suprême des armées et des provinces où celles-ci stationnent, le pouvoir des tribuns de la plèbe, le pouvoir consulaire qu'il monopolise en exerçant pendant plusieurs années cette charge. Ces pouvoirs très étendus permettent au premier empereur d'entreprendre une politique ambitieuse de consolidation des frontières militaires et de transformation des structures politico-administratives de l'Empire de Rome.
- Origène (v. 185-v. 253)
Théologien, né à Alexandrie où son père meurt en martyr lors d'une persécution antichrétienne, considéré comme un « père de l'Eglise ». Face aux auteurs païens, il se présente comme l'héritier de son maître Clément d'Alexandrie et ses mérites, qui lui valent de nombreux disciples, sont vantés par son biographe Eusèbe de Césarée. Son œuvre littéraire est abondante, elle se fonde sur une lecture systématique –en hébreu et en grec- de la Bible, donnant lieu à un commentaire érudit et, pour partie allégorique.
- Ovide (43 avant J.-C.- 18 après J.-C.)
Poète latin, il connaît la célébrité grâce à ses recueils de poèmes, les Amours, les Héroïdes, l'Art d'aimer et les Remèdes à l'amour. À l'âge de 18 ans, avec l'accord de son père, il s'embarque pour Athènes. Ce séjour en Grèce laisse une empreinte sur ses œuvres, notamment Les Métamorphoses. Il s'agit d'un poème de 12 000 hexamètres qui reprend les principaux récits de la mythologie grecque et romaine.
- Paul né Saul (v. 5/15-67)
Juif, né à Tarse, ayant acquis la citoyenneté romaine et reçu une culture hellénistique en même temps qu'hébraïque. Disciple de Gamaliel, docteur de la Loi, à Jérusalem, il participe à la lutte contre les premiers chrétiens. Converti, il est baptisé par un chrétien de Damas et prend le nom de Paul. Il participe au développement de l'Eglise chrétienne naissante en fondant de nombreuses communautés qu'il visite et avec lesquelles il entretient une correspondance suivie (13 Epîtres qui sont intégrées dans le canon du Nouveau Testament). Arrêté à plusieurs reprises il est décapité, à Rome, en 67.
- Philon d'Alexandrie (v. 20 av. J.-C.- v. 45)
Philosophe juif hellénisé, issu d'une famille riche, il est le représentant de l'école d'Alexandrie dont le travail repose sur des commentaires de la Torah (du Pentateuque) à partir de catégories hellénistiques. Fidèle à l'affirmation de l'existence d'un Dieu créateur et de l'élection d'un peuple, il puise cependant nombre d'éléments dans les écoles de pensée grecques pour exprimer le monde et les rapports des hommes entre eux. Son œuvre exerce une grande influence sur les penseurs chrétiens du IIe siècle, notamment Clément d'Alexandrie et Origène.
- Philon de Byblos (v. 65-v. 140)
Grammairien et lexicologue, il est notamment l'auteur d'une Histoire phénicienne (Phoinikika) dont il reste des fragments.
- Pline l'Ancien (23-79 après J.-C.)
Écrivain romain du Ier siècle, auteur d'une monumentale encyclopédie intitulée L'Histoire naturelle (Naturalis historia), qui compte 37 volumes. C'est le seul ouvrage de Pline l'Ancien qui soit parvenu jusqu'à nous. Ce document a longtemps été la référence en sciences et en techniques. Pline a rassemblé le savoir de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, « l'anthropologie », la psychologie, l'histoire, etc.
- Plutarque (45-125)
Philosophe, historien et penseur de la Rome antique originaire de Grèce. Les informations biographiques les plus précises à son sujet restent celles que l'écrivain a glissés lui-même dans son œuvre, Les Vies parallèles des hommes illustres, rassemblant cinquante portraits d'hommes politiques et de savants grecs et romains.
- Polybe (v. 208-v. 126 av. J.-C.)
Commandant de la cavalerie de la ligue achéenne lors de la défaite de Persée de Macédoine face aux Romains, après la bataille de Pydna (168 av. J.-C.) il est otage à Rome pendant dix-sept ans. Pendant son séjour dans la capitale, il fréquente l'oligarchie romaine, en particulier Paule-Emile dont il est l'hôte et le précepteur de ses deux fils. Il sera plus tard, après la fin de son exil, aux côtés de l'un d'entre eux, Scipion Emilien, lors de la prise de Carthage en Afrique (146 av. J.-C.) et de Numance en Espagne (133 av. J.-C.). La dernière partie de sa vie est consacrée à la rédaction de sa grande œuvre, une Histoire générale en quarante livres où il raconte l'histoire de Rome et celle des États hellénistiques d'Orient à partir du premier conflit avec Carthage. Nous possédons seulement les cinq premiers livres de cette histoire dans leur intégralité et des fragments assez considérables des autres. Il a écrit également un Éloge de Philopœmen (3 volumes), un Traité de tactique, un Traité sur les régions équatoriales et une Guerre de Numance.
- Priscus de Panium
Historien grec du Ve siècle.
- Procope
Historien byzantin du VIe siècle.
- Properce (v. 47- v. 16-15 av. J.-C.)
Poète latin, auteur des Elégies, poèmes en quatre livres. Alors que l'amour est l'argument privilégié des trois premiers, le livre IV inclut plusieurs poèmes qui expliquent l'origine de rites ou de légendes de Rome et du Latium. La sixième pièce de ce même livre est consacrée à la victoire d'Actium, les autres élégies transportent le lecteur aux premiers temps de Rome.
- Publius Cornelius Scipion l'Africain (vers 235-183 av. J.-C.)
Homme politique et général romain, il est le grand artisan de la victoire sur Carthage lors de la deuxième guerre punique : à partir de 211 av. J.-C., en qualité de commandant en chef des forces romaines en Espagne, il chasse définitivement les Puniques de la péninsule ibérique en 206, puis, après avoir été élu consul en 205, il remporte la victoire définitive sur Hannibal à Zama (Afrique du nord) en 202 av. J.-C., ce qui lui vaut le surnom d'Africain. Consul pour la deuxième fois en 194, il est légat de son frère Scipion l'Asiatique pendant la guerre contre Antiochos III de Syrie (193-190 av. J.-C.).
- Quintus Aurelius Symmaque (v. 340- v. 402)
Aristocrate romain, polythéiste, défenseur des lettres classiques et des privilèges de l'ordre sénatorial. Orateur de renom, il s'oppose aux représentants du christianisme, religion en forte expansion dans l'empire romain du IVe siècle. Il échoue dans son projet de réinstaller l'autel de la Victoire dans la curie, et ses tentatives repoussées marquent l'affaiblissement de la tradition païenne à Rome.
- Quintus Fabius Pictor (v. 254 – v. 201 av. J.-C.)
Sénateur romain, auteur des Annales, une histoire de Rome en langue grecque depuis les origines jusqu'à son époque. Il est l'un des premiers historiens de Rome.
- Rê
Dieu solaire d'Héliopolis. C'est au cours de la IVe dynastie qu'apparaît le nom de «fils de Rê» associé au roi dans son protocole. La faveur ou le titre devient régulier et se renforce à partir de la dynastie suivante.
- Sarapis ou Sérapis
Dieu créé à Alexandrie, au cours des premières années du règne de la dynastie des Lagides. Dans cette Egypte hellénistique, où Grecs et Egyptiens mêlent certaines de leurs croyances, Sarapis est la combinaison de deux dieux : Osiris et Apis. Compagnon des marins, il garantit également la fertilité et est censé sauver des maladies. Il peut être représenté sous la forme d'un taureau ou d'un homme qui reprend des traits attribués à Zeus.
- Séleucos Ier Nicator (358-281 av. J.-C.)
Officier de l'armée macédonienne sous Alexandre le Grand, gouverneur de Babylone, il est le fondateur de la dynastie des Séleucides. Le royaume qu'il établit s'étend de l'actuelle Syrie à l'Iran.
- Sextus Pompée (v. 68 - 35 av. J.-C.)
Fils du grand Pompée. Après la mort de son père il s'engage dans la résistance contre César. Après l'assassinat du dictateur il est nommé préfet de la flotte romaine basée à Marseille par le Sénat. Déclaré ennemi public par le second triumvirat en 43 av. J.-C., il s'empare de la Sicile grâce à sa flotte. Après avoir été reconnu comme gouverneur de Sicile, Sardaigne et Corse en 39, Sextus Pompée est vaincu et chassé de Sicile après la bataille navale de Nauloque en 36. Il trouve la mort l'année suivante, en Orient, où il a cherché refuge, tué par la main d'un lieutenant de Marc Antoine.
- Simon
Fils de Jonas (de l'araméen : Bar-Jonas), mieux connu comme Pierre (du grec Petros : « pierre », « roc » ; en araméen : Képhas), surnom symbolique qui lui est attribué après son appel. Les évangiles le décrivent comme l'un des plus proches compagnons de Jésus, parmi lesquels il semble avoir tenu une position privilégiée. Sa prééminence est évoquée aussi par Paul, qui se réfère à Pierre comme à l'une des « colonnes » de la communauté de Jérusalem (les autres étant Jacques, le frère du Seigneur, et Jean : Ga 2, 9). La tradition fait de Pierre le premier évêque de Rome, ville où il trouve la mort comme martyr au début des années 60.
- Socrate (470-399 av. J.-C.)
Philosophe grec considéré comme l'un des concepteurs de la philosophie morale et politique. Il meurt en buvant la ciguë, condamné pour motif d'impiété risquant de susciter un désordre social. Ses contemporains et disciples transmettent son enseignement alors que lui ne laisse aucun écrit. Platon en fait le personnage central de ses Dialogues, Xénophon le décrit comme moraliste simplet et Aristophane s'en moque.
- Strabon
Écrivain originaire d'Amasée (Pont), contemporain d'Auguste, auteur d'un ouvrage appelé Géographie, décrivant région par région le monde connu à son époque.
- Suétone (v. 69-v. 122)
Érudit et historien de la Rome antique, il appartient à une famille d'origine équestre. Sous l'empereur Hadrien, il exerce l'importante fonction de secrétaire aux lettres latines (c'est-à-dire de responsable de la correspondance de l'empereur en langue latine). Cette charge lui permet d'avoir accès aux archives impériales, source de renseignements précieux pour son premier ouvrage, le De Viris illustribus (paru vers 113) et, surtout, la Vie des douze Césars (parue entre 119 et 122). Il s'agit des biographies des premiers empereurs de Rome, d'Auguste à Domitien, auxquelles s'ajoute celle de César. Tombé en disgrâce auprès de l'empereur, la fin de sa vie nous est inconnue.
- Sydyk/Saducus
Divinité secondaire symbolisant la justice puissante et pure.
- Tacite (55-117)
Historien et sénateur romain. Il est l'auteur de l'Agricola, ouvrage rédigé dans le contexte houleux du règne de Nerva. Sous le règne de Trajan, Tacite écrit La Germanie, région où se trouvait l'empereur avant sa prise de pouvoir. Il s'interroge sur la pertinence de la poursuite de la politique de conquête. En 100, il se fait l'avocat de la province d'Asie contre l'ancien gouverneur Marius Priscus. Il en devient lui-même gouverneur de 112 à 114 et accède, par là même, à la plus haute fonction politique.
- Tanit
Déesse de la fécondité d'origine berbère, reprise par les Phéniciens.
- Tatien (v. 120-v. 173)
Païen converti au christianisme, Tatien tente une synthèse intellectuelle entre une partie de l'héritage grec qu'il emprunte au stoïcisme et des éléments de la tradition chrétienne. Après le martyre de son maître Justin, il rompt avec le christianisme et participe de la naissance du courant des encratites. Il est l'auteur du Diatessaron, récit synthétique de la vie de Jésus à partir des Evangiles, et d'un Discours aux Grecs qui se présente comme une charge contre l'hellénisme et le polythéisme : il y expose sa conception de Dieu, de la création du monde et de celle de l'homme, de la « résurrection » et du « jugement dernier ».
- Télesphore
Génie de la convalescence, Télesphore est le troisième fils d'Asclépios. Il est vêtu d'une pèlerine à capuchon, habit de ceux qui relèvent de la maladie. Il est généralement représenté avec son père et sa sœur Hygie.
- Théodore
Évêque égyptien.
- Théodoret de Cyr (393-466)
Théologien de l'école d'Antioche et écrivain de renom, Théodoret joue un rôle prépondérant lors des deux conciles d'Ephèse et de Chalcédoine. Élu évêque de Cyr en 423, il se présente comme un pasteur qui, au-delà de son évêché, connaît l'Antiochène et la Mésopotamie. Il laisse une œuvre importante qui comprend plusieurs traités théologiques, divers commentaires exégétiques, deux histoires -l'une pour l'Eglise, l'autre pour les moines-, plusieurs ouvrages apologétiques et une correspondance abondante. Condamné deux fois, une partie de son œuvre se perd dans la foulée. Lettré imprégné des sciences grecques, il est célèbre pour avoir expliqué les mystères chrétiens avec clarté et consigné les faits historiques. Selon la tradition chrétienne orientale, il a écrit la vie de l'anachorète Maron et de ses compagnons, il est ainsi considéré comme l'un des pères fondateurs de l'Eglise maronite issue de Chalcédoine.
- Théodose
Empereur romain (379-395). Sous son règne, le christianisme devient la seule religion licite dans l'Empire.
- Théophile d'Antioche (IIe siècle)
Evêque d'Antioche vers 168, auteur d'une œuvre intitulée A Autolycus. Païen converti au christianisme, il présente les évangiles comme les paroles inspirées de Dieu et, dans son apologétique, ne mentionne jamais la figure de Jésus.
- Tibère (Tiberius Claudius Nero; 41av.-37 ap. J.-C.)
Fils de Livie et de Tiberius Claudius Nero, il fut adopté par le premier empereur Auguste et lui succéda en 14 ap. jusqu'en 37 ap.
- Tislit n'Unzar
La fiancée d'Anzar. Dans la légende berbère Unzar est dieu de l'eau. Un jour que la sécheresse sévissait, le dieu Unzar a été invoqué pour faire tomber la pluie. Le dieu a répondu en faisant du chantage : je vous donne l'eau si vous me donnez la plus belle de vos filles. Toutes les filles du village ont accompagnée l'élue vers la rivière pour la remettre à Unzar, et la pluie s'est mise à tomber dans l'instant.
- Tite-Live (v. 59 av. J.-C. – 17 ap. J.-C.)
Historien de la Rome antique, auteur d'une Histoire de Rome depuis sa fondation qui couvre en 142 livres l'histoire romaine des origines jusqu'à la mort de Drusus en 9 av. J.-C. Son œuvre s'organisait en décades ou groupes de 10 livres (parfois des groupes de 5), mais 35 livres seulement sont parvenus jusqu'à nous : les livres I à X et XXI à XLV. Les autres ne sont connus que par des fragments ou des résumés postérieurs appelés Epitome ou Periochae.
- Titus Quinctius Flamininus (228-174 av. J.-C.)
Consul romain en 198 av. J.-C., il est chargé du commandement de la deuxième guerre de Macédoine, qu'il mène à bien jusqu'à la victoire de Cynoscéphales en 197 av. J.-C. En 196, aux Jeux isthmiques de Corinthe, le philhellène Flamininus proclame la liberté des cités grecques.
- Trajan (53-117)
Consul puis empereur romain. Il s'est fait remarquer pour ses compétences militaires en dirigeant les légions de Basse Germanie. Il succède à son père adoptif, Nerva, en 98. Il bénéficie de l'appui du Sénat. Il mène des campagnes militaires en Dacie, à l'Est de l'empire. En 106, il crée la province d'Arabie autour de la ville de Bosra.
- Typhon
Monstrueux fils de Tartare et de Gaia (ou d'Héra), il est à la fois mi homme mi fauve, et ailé. Ses yeux lancent des flammes. Sa tête touche les étoiles, et ses bras étendus touchent l'Orient et l'Occident. Au bout de ses bras il a cent têtes de dragons. Le bas de son corps est entouré de vipères.
- Unas (vers 2 400 avant J.-C.)
Dernier roi de la 5e dynastie.
- Yatnmilk
Fils du roi Bodachart.
- Zakariyā b. Muhammad b. Mahmoud Abu Yahia al-Ķazwini (v. 1203- 1283)
Cosmographe et géographe, né à Kazwin, ayant exercé une grande influence sur ces disciplines. Il est l'auteur de deux ouvrages : 'Adjā'eb al-makhlouķat wal hayawanat wa- ghara'ib al-mawdjoudāt (« Merveilles des choses créées et faits miraculeux des choses existantes ») ; Cosmographie d'al-Ķazwini.
- Zeus
Dieu des dieux dans le panthéon grec. Fils du Titan Cronos et de Rhéa, marié à sa sœur Héra et père d'une nombreuse progéniture. Il règne sur le mont Olympe et dirige les forces célestes tout en étant présenté comme protecteur des hommes.