Femmes et religions : portraits, organisations, débats

La congrégation de la Sainte Famille un siècle après sa fondation

En 1995, la congrégation a célébré le premier centenaire de sa fondation. Cette occasion solennelle a donné lieu à plusieurs manifestations culturelles, notamment des colloques et des publications.

Puis la Congrégation a entamé la procédure de béatification du Fondateur, le patriarche Elyas Hoyek. Celle-ci est prévue pour l'an 2020, date qui coïncide avec le centenaire de la fondation du Grand- Liban

Forte de plus de deux cents cinquante religieuses, la congrégation renouvelle ses cadres et cherche à moderniser ses institutions. Elle est très bien située au sein de l'enseignement privé au Liban, dans l'enseignement catholique. Leurs soixante écoles dispensent un enseignement en français et en arabe de très haut niveau. Depuis 2009, les sœurs gèrent également une université à Batroun : l'Université de la Sainte Famille. En Australie, l'enseignement se donne en anglais et en arabe, et cette expérience de la culture anglophone permet d'élargir les horizons de la mission.

Les sœurs de la Sainte Famille dirigent aussi un grand hôpital à Beyrouth et plusieurs dispensaires et hospices. L'hôpital porte le nom de l'abbé Selwan Geitaoui, qui l'a fondé comme une institution charitable à but non lucratif en 1927, avant d'en confier l'administration à la Congrégation des Sœurs Maronites de la Sainte Famille. Cet établissement occupe une position importante dans le domaine des soins médicaux au Proche-Orient et fait usage de nouvelles technologies d'investigations et de traitements. Il accueille les médecins résidents de la Faculté des Sciences Médicales de l'Université libanaise, et a acquis le titre de Centre Hospitalier Universitaire. Il ouvre ses portes à tous les patients sans distinction d'origine, de classe ou de religion..

La Congrégation de la Sainte Famille maronite contribue à promouvoir doublement la situation de la femme. D'abord en assurant une formation solide à ses membres, issus des milieux socio-culturels modestes, ensuite en procurant une instruction diversifiée aux jeunes filles capables de servir la société dans laquelle elles vivent, même dans un contexte mondialisé.

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