Darwinisme et christianisme (1859-1920) : entre conflits et accommodements - Nathalie Richard

Glossaire

A-E
Concordisme

Pratique exégétique qui vise à faire « concorder » les résultats des sciences avec les données contenus dans les textes considérés comme révélés et dans les doctrines qui en découlent. Cette pratique est apparue au XIXe siècle à un moment où les savants s'affranchissent de plus en plus des institutions et des autorités religieuses.

Créationnisme

doctrine religieuse à prétention scientifique qui considère que le dogme de la création du monde par une puissance divine exclut toute évolution des êtres vivants (selon les créationnistes, l'ensemble des espèces ont été créées à peu près comme ils les voient).

Eglises dissidentes

Eglises protestantes autre que l'Eglise anglicane (ou épiscopalienne) qui, en Angleterre, est la religion d'Etat.

F-Z
Fixisme

Position selon laquelle les espèces vivantes sont fixes, c'est-à-dire qu'elles n'évoluent pas. Cette position est en général étroitement associée au créationnisme. Elle renvoie à l'hypothèse d'une création divine d'êtres vivants parfaits, qui ne se sont pas transformés depuis leur apparition sur terre.

Modernisme

courant de pensée défini et condamné par le pape Pie X, en 1907, au motif qu'il conduisait à une relativisation de la doctrine catholique. Par extension : tentatives visant à affranchir tout chercheur, quel que soit son champ disciplinaire, à ne pas partir du préalable d'une expression de foi conçue de manière atemporelle.

Théologie naturelle

(ou physico-théologie) : Courant théologique et scientifique qui stipule que l'observation du « grand livre de la nature » mène à une connaissance du « Créateur » au même titre que la lecture de la Bible. Né à la fin du XVIIe siècle, il est influent en Angleterre et dans les pays de tradition protestante. Mais il s'est aussi diffusé en Europe continentale, dans certains pays catholiques, sous une forme adaptée.

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