On ne doit pas non plus oublier à ce propos l’admiration qu’ont les Gaulois [pour le gui]. Les druides –c’est ainsi qu’ils appellent leurs mages- n’ont rien de plus sacré que le gui et l’arbre dans lequel il croît, à condition que celui-ci soit un rouvre [un chêne]. Or, c’est déjà pour lui-même qu’ils choisissent le rouvre pour leurs bois sacrés et ils n’accompagnent aucun acte sacré sans son feuillage.