Deuxièmement par un sincère effort de conversion des indigènes, en les amenant à
notre communion, chose à laquelle l’Etat doit concourir autant que le clergé, troisièmement en
envoyant des missionnaires prêcher dans la langue irlandaise, quatrièmement en fondant des
écoles anglaises et en salariant les maîtres pour les instruire gratuitement dans la langue
irlandaise et en obligeant les maîtres à leur apprendre les principes de la Religion et la langue
anglaise […]. Il y a un ancien décret dans ce Royaume à ce sujet qui oblige chaque ministre,
titulaire d’un bénéfice à entretenir une école anglaise […], mais ce travail n’est pas accompli
en partie par la faute du clergé qui a d’autres choses dans la tête, mais aussi par manque
d’esprit répressif dans le Statut qui oblige les Irlandais à envoyer leurs enfants à ces écoles,
cinquièmement par le bannissement de leur clergé à la fois régulier et séculier, car il y a peu
d’espoir de convertir le peuple tant qu’on les supporte dans le Royaume, sixièmement en
supprimant les maîtres d’école papistes surtout ceux qui enseignent le latin, car ces hommes
enseignent le latin à très bon compte aux enfants jusqu’à ce qu’ils soient en état d’être
envoyés à l’étranger où ils sont entretenus par la charité publique ou la mendicité jusqu’à ce
qu’ils apprennent la philosophie et la manière de dire la messe, et alors ils sont ordonnés et
renvoyés comme missionnaires.