Chant Zahrat el Madaenpar les frères Rahbani et SaidAkl
Zahrat el Madaen (La ville sainte), par les Frères Rahbani en collaboration avec le poète SaidAkl, Festival des Cèdres, 1967.
Traduction :
Pour toi, ô ville de prière, je prie
Pour toi qui possède les plus belles maisons, fleur des cités
Ô Jérusalem, ô ville de prière, je prie
Ô ville sainte, nos yeux (tournés) vers toi, chaque jour, contemplent les « Temples », enlacent les vielles Églises et effacent la tristesse des Mosquées
Ô nuit d'al-Isra, chemin de ceux qui sont aux cieux
Chaque jour, nos yeux vers toi, je prie
Dans la grotte, l'enfant et sa mère Marie,
Deux visages qui pleurent,
Pour ceux qui ont été chassé (exilé), pour les enfants sans-abris
Pour ceux qui ont combattu aux portes de la ville (qui défendent leur maison) et qui sont morts en martyrs
La ville de la paix s'est transformée en ville de guerre et la justice n'est plus
Avec la destruction de la ville sainte
L'amour a reculé, et la guerre a colonisé le cœur du monde
Dans la grotte, l'enfant et sa mère Marie,
Deux visages qui pleurent, et moi je prie
Malgré toute la colère (foudroyante) qui arrive, j'ai la foi
Malgré toute la colère qui arrive, je vais supporter
Par tous les chemins, elle arrive
Sur les chevaux, elle arrive
Il n'y a pas de doute, elle arrive
La porte de notre ville ne va pas se fermer
Et moi je prie
J'irai frapper aux portes et je les ouvrirai
Et toi, ô le Jourdain, tu nettoieras mon visage avec ton eau sainte
La colère foudroyante arrive
Par tous les chemins, elle arrive
Sur les chevaux, elle arrive
Il n'y a pas de doute, elle arrive
Et le visage de la violence sera battu,
C'est notre maison, Jérusalem est à nous
Et avec nos mains, nous allons rendre à Jérusalem son éclat
Avec nos mains, la paix reviendra