Références
- Â'isha
Epouse préférée du prophète Muhammad.
- Abdallah (1882-1951)
Fils de Husayn Ibn ‘Alî, participant au soulèvement arabe contre les Ottomans en 1916, il est désigné comme émir de Transjordanie en 1921, sous mandat britannique. Il partage, avec son père et ses frères, le projet de constitution d'un grand Etat arabe. Au début de l'année 1948, il négocie secrètement avec les sionistes pour obtenir la Cisjordanie après le retrait britannique. Lors de la guerre menée par la coalition arabe contre Israël qui a proclamé son existence le 14 mai, il respecte cet engagement et, en 1949, il annexe la Cisjordanie pour fonder le Royaume de Jordanie. Il est assassiné par un jeune palestinien, deux ans plus tard.
- Abdallâh ibn Saba
Abdullah ibn Salam ibn al-Harith (Al-Husayn ibn Salam avant sa conversion à l'islam) : Personnalité faisant partie du cercle des Compagnons du Prophète de l'islam, selon la Tradition musulmane, qui précise que Harith était un rabbin réputé avant sa conversion.
- Abdul-Hussein Amini (1902-1970)
Théologien et savant religieux chiite.
- Abdul-Hussein Hajir (1897-1949)
Premier ministre de juin à novembre 1948.
- Abou-l-Qassem Kashani (1882-1962)
Clerc chiite iranien. Alors qu'il était en Irak, Kashani avait critiqué les Britanniques et avait été envoyé en exil en Iran. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il passe vingt-huit mois dans les prisons britanniques à Karmanshah et à Arak.
- Abû al-‘AlaMawdûdî (1903-1979)
Théologien pakistanais fondamentaliste, fondateur du parti pakistanais Jamaat-e-Islami. Pendant plusieurs années, il défend le maintien d'une Inde unifiée mais régulée par la sharî‘a. Il se résout à la partition de l'Inde et du Pakistan, en proposant deux modalités d'action pour les musulmans qui vivent d'un côté et de l'autre de la frontière : au Pakistan, la sharî‘a doit être appliquée de manière rigoureuse ; en Inde, où les musulmans sont minoritaires, il faut procéder par étapes.
- Adolf von Harnack
Adolf von Harnack (1851-1930) : Théologien luthérien, spécialiste des premiers siècles du christianisme, Harnack est également docteur en droit, en médecine et en philosophie. Il représente le courant libéral du protestantisme allemand. L'une de ses œuvres maîtresses est son Histoire des Dogmes en trois volumes. Universitaire, il participe également à la vie publique comme conseiller politique de l'empereur Guillaume II. Son essai, Das Wesen des Christentums (« L'essence du christianisme »), suscite une réplique de l'exégète catholique Alfred Loisy qui est un élément déclencheur de la crise dite « moderniste » dans l'Eglise catholique.
- Adrien van Haemstede
Adrien van Haemstede (v. 1525-1562) : pasteur calviniste originaire de Zélande, il s'attache à obtenir la clémence de Henri II pour ses coreligionnaires français, confrontés aux premières persécutions, puis voyage, au nom de la cause réformée, à Anvers où il écrit peut-être son martyrologe, puis à Londres avant de finir ses jours en Frise.
- Agha Hussein Qommi
Hajj Agha Hussein Qommi (1865-1946) : Clerc chiite iranien.
- Agrippa d'Aubigné
Théodore Agrippa d'Aubigné (1552-1630) : homme de guerre et homme de lettres français. Il est l'auteur des Tragiques, long poème épique qui fait le récit de la persécution de ses coreligionnaires calvinistes et des guerres de religion. Commencé en 1572, il n'est publié qu'en 1615.
- Ahmad Kasravi (1890-1946)
Linguiste, philosophe et historien iranien. Auteur prolifique et penseur controversé, il se positionne en faveur d'une réforme religieuse et sociale en Iran.
- Al-Shahrastânî
Al-Shahrastânî(1086-1153) : Philosophe musulman, largement influant, spécialistes des hérésies de l'Islam. Il est l'auteur du livre des religions et des sectes (Kitab al–Milalwa al-Nihal), qui initia l'approche scientifique et pragmatique concernant l'étude des religions.
- Al-Tabarî (839-923)
Auteur connu comme le plus illustre des historiographes arabes. Il a rédigé une œuvre monumentale qui n'a cessé de faire référence pour rendre compte des premiers siècles de l'islam : Histoire des rois et des peuples. Il est également l'auteur d'un Tafsîr (Commentaire du Coran) dont certains points n'ont cependant pas toujours fait consensus parmi les musulmans.
- Alexandre II
Alexandre II (v. 1010-1073) : Anselme de Lucques est né à Milan et mort à Rome le 21 avril1073. Il est élu pape en 1061 sous le nom d'Alexandre II. Il contribue à la réforme interne de l'Eglise. Il s'oppose à l'empereur Henri IV afin de faire prévaloir son autorité et étend l'influence de Rome dans les royaumes chrétiens de la péninsule ibérique, à l'exception de la Castille. Il donne sa bénédiction à la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant (1066). Il participe au développement de l'idée de paix entre chrétiens et de lutte contre les non-chrétiens, notamment les musulmans qualifiés d' « infidèles », puis les « hérétiques ».
- Alfred Baudrillart (1859-1942)
Agrégé d'histoire et docteur ès lettres en théologie, Baudrillart enseigne à la fois dans le réseau scolaire ou universitaire public et catholique. Il est le petit-fils de l'orientaliste Silvestre de Sacy et le confesseur de l'écrivain Paul Clauder. Il dirige, parmi d'autres publications, le Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques. Il est élu à l'Académie française en 1918. Par anticommunisme, il soutient l'offensive nazie en URSS à partir de juin 1941, et il décède quelques mois plus tard.
- Alî
‘Alî (m. 661) : Cousin et gendre du prophète de l'islam. Pour les chiites, il est le premier Imam et a succédé à Muhammad, après la mort de ce dernier, en devenant le guide politique et religieux de la communauté musulmane des origines. Pour les sunnites, il est le quatrième Calife après Abû Bakr, ‘Umar et ‘Uthmân.
- Alî Ibn Abî Tâlib (m. 660)
Cousin et gendre du Prophète de l'islam, Muhammad. Après l'assassinat de ‘Uthman, on assiste à la désignation d'Ali (r. 656-661), dans des circonstances incertaines, ce qui a largement encouragé les révoltes et les opposants, de part et d'autre, poussant les chroniqueurs et historiens à appeler cette période trouble la fitna ou « Grande Discorde » (655-661).
- Ali Razmara (1901-1951)
Premier ministre de juin 1950 à mars 1951.
- Amjad al-Zahâwî
Amjad al-Zahâwî (1882-1967) : Homme de religion sunnite irakien, mufti de Bagdad et président de l'association pour le sauvetage de la Palestine (jam‘iyyat inqâth filastîn)
- Augustin
Augustin (354-430) : Évêque d'Hippone, est le plus important des penseurs chrétiens de l'Antiquité latine.
- Augustin d'Hippone (354-430)
Philosophe et théologien chrétien né en Afrique du nord alors romaine. C'est l'un des plus importants penseurs du christianisme antique et, avec Ambroise de Milan, Jérôme de Stridon et Grégoire le Grand, l'un des quatre Pères de l'Église latine. Son influence sur le christianisme latin est immense. Issu d'une famille berbère, il étudie à Carthage et c'est lors d'un séjour en Italie, à Milan, qu'il rencontre Ambroise. Il décide alors d'abandonner le manichéisme et de se convertir au christianisme (386). Il devient évêque d'Hippone après son retour en Afrique du nord (395). C'est dans cette ville qu'il meurt, lors du siège de la cité par les Vandales. Il laisse derrière lui une œuvre considérable de défense et explication de la foi chrétienne. Ses trois ouvrages principaux (La Cité de Dieu, Les confessions, De la Trinité) sont des classiques à la fois de la théologie, de la philosophie et de la littérature.
- Balfour (1865-1936)
Petit-fils de la reine Victoria, George V règne sur le Royaume-Uni, les dominions et l'empire des Indes, de 1910 à 1936.
- Bartolomé de las Casas
Bartolomé de Las Casas (1484-1566), prêtre dominicain installé aux Antilles puis en Amérique qui dénonce le traitement cruel réservé par les conquistadores aux Indiens. Sa Très brève relation de la destruction des Indes contribue notamment à faire émerger la « légende noire » du joug espagnol.
- Benoît XV
Benoît XV (1854-1922) : Membre d'une famille de l'aristocratie de Gênes, il fait des études de droit avant de s'engager dans la prêtrise. Il est ordonné prêtre en 1878. L'année suivante, il entre à l'Académie des nobles ecclésiastiques qui prépare les aristocrates italiens aux carrières diplomatiques du Saint-Siège. En 1907, il devient archevêque de Bologne et en 1913 il est créé cardinal. Cela lui permet de participer au conclave de 1914 au cours duquel il est élu pape. Le 3 septembre 1914, il proclame la neutralité du Saint-Siège dans le conflit qui prend une ampleur mondiale. Ses initiatives en faveur de la paix, en 1914 comme en 1917, échouent. Docteur en droit canon, il est à l'origine du chantier qui aboutit au Code de droit canonique en 1917. En 1919, il autorise les catholiques italiens à participer à la vie politique du pays, ce qui leur était théoriquement interdit depuis 1874/
- Blaise de Monluc
Blaise de Monluc (v. 1500-1577) :Homme de guerre qui se distingue notamment lors des guerres d'Italie, au service de François Ier, puis pendant les guerres de religion lors desquelles il sert les troupes royales. Il se dédie après sa retraite militaire à l'écriture de mémoires (les Commentaires) et est élevé au maréchalat en 1574.
- Borujedi
Hossein Tabatabai Borujedi (1875-1961) : Ayatollah qui est le marjaa taqlid (source d'imitation) de son époque. Théologien, il fut l'une des figures les plus respectées du monde chiite.
- Bouvet (1656-1730)
Jésuite introduit à la cour de l'Empereur de Chine, grand savant, chargé de missions par Louis XIV, correspondant du philosophe Leibniz.
- Calas
Jean Calas (1698-1762) : Commerçant protestant, fut accusé à tort d'avoir tué son fils. Il n'est connu que par l'affaire judiciaire de sa condamnation.
- Calvin
Jean Calvin (1509-1564) : Réformateur, théologien et écrivain d'origine française, il organise la réforme protestante à Genève. Son ouvrage majeur, l'Institution de la religion chrétienne, fonde la théologie protestante.
- Charles IX
Charles IX (1550-1574) : Roi de France de 1560 à 1574.Deuxième fils de Catherine de Médicis et Henri II, il reste longtemps sous l'influence de sa mère qui a exercé la régence. Il prend des mesures pour tenter d'apaiser les relations entre catholiques et huguenots : paix de Saint-Germain (1570) ; mariage de sa sœur Marguerite avec Henri de Navarre (qui sera roi sous le nom de Henri IV). Mais il n'empêche pas le massacre de la Saint-Barthélémy (24 août 1572). Il décède quelques mois plus tard.
- Chrysostome
Jean Chrysostome (v.345-407) : Un Père de l'Église, surnommé « Bouche-d'or » (Chrysostome, en grec) à cause de son éloquence. Il laisse une œuvre abondante, dont un traité Contre les Juifs.
- Clovis (v. 465-511)
Chef franc, établi dans la région de Tournai, il combat d'abord aux côtés des Romains contre les Wisigoths et les Alamans. Puis il se retourne contre les Romains et, à la suite de batailles et d'alliances matrimoniales, il consolide son autorité sur un vaste territoire. Marié à une chrétienne, il se fait baptiser entre 498 et 506 et entraîne avec lui ses guerriers. Il peut ainsi s'appuyer sur les populations gallo-romaines également christianisés, face aux souverains qui entourent son royaume. Au terme de nouvelles victoires, il établit sa capitale à Paris et encourage l'unification du droit dans le cadre de la Loi salique. En 511, un synode d'évêque organise l'Eglise de Gaule.
- Djevdet Pacha
Djevdet Pacha ou Djevdet Bey : Beau-frère d'Enver Pacha, il est le représentant de l'autorité ottomane établi à Van à partir de septembre 1914. Il est responsable du génocide à l'encontre des populations arméniennes de la région, en application stricte des ordres qui lui sont donnés par le gouvernement.
- Duc d'Étampes
Jean IV de Brosse (1505-1564) : comte de Penthièvre, duc d'Étampes, de Chevreuse et gouverneur de Bretagne (1543-1565).
- Edith Stein (1891-1942)
Juive polonaise, elle se convertit au catholicisme et rejoint l'ordre du Carmel en 1933. Elle est assassinée dans le camp d'extermination d'Auschwitz en 1942. Le pape Jean-Paul II procède à sa béatification en 1987 et à sa canonisation en 1998. Elle est considérée comme une martyre par l'Eglise catholique.
- Élisabeth Ière
Elisabeth Iere (1533-1603) : reine d'Angleterre de 1558 à 1603. Fille d'Henri VIII et d'Anne Boleyn qui fut condamnée à mort pour adultère. Elle devient reine d'Angleterre après la mort prématurée de son demi-frère Edouard VI (1547-1553) et de sa demi-sœur Marie Tudor (1553-1558), son aînée.
- Enver Pacha
Enver Pacha ou Ismail Enver (1881-1922) : Officier ottoman formé à l'Académie militaire d'Istanbul, Enver Pacha est affecté à l'état-major de l'armée de Macédoine en 1902. Il adhère au comité Union et Progrès à l'origine de la révolution jeune-turque de juillet 1908, en vue de remettre en vigueur la Constitution de 1876. Il combat le mouvement contre-révolutionnaire en 1909 et pousse à l'abdication du sultan Abdül-Hamid II. Envoyé à Berlin, il noue des relations étroites avec des responsables allemands pour moderniser l'armée ottomane. Il se distingue lors de la seconde guerre balkanique, en 1913, après avoir organisé un coup d'Etat qui donne le pouvoir aux seuls unionistes. Il devient un des membres du triumvirat qui dirige l'Empire jusqu'en octobre 1918. Il fait partie des promoteurs du panturquisme. Il est l'un des principaux responsables des massacres de chrétiens (pontiques, assyriens) dans l'Empire et du génocide perpétré contre les arméniens. Réfugié en Allemagne puis en Russie soviétique, il est condamné à mort par contumace en juillet 1919. Ses initiatives visant à créer des comités révolutionnaires islamiques échouent, il se rend alors au Turkestan où il est tué lors d'un affrontement avec un détachement de l'Armée rouge.
- FarajFuda
FarajFuda (1946-1992) : Ecrivain, chroniqueur et militant des droits de l'homme. Ses écrits visent à défendre une société sécularisée, fondée sur la séparation de la religion et de l'État. Il s'oppose, à travers ses œuvres à l'influence croissante de l'islamisme dans le monde arabe, ce qui provoque son assassinat en 1992.
- Farouk (1920-1965)
Dixième souverain de la dynastie fondée par Muhammad Ali et avant-dernier roi d'Egypte. Il succède à son père Fouad Ier le 28 avril 1936 et règne jusqu'au 26 juillet 1952, date à laquelle il est renversé, puis remplacé par son fils Fouad II. Il meurt treize ans plus tard en exil en Italie.
- Fayçal
Fayçal (1883-1933) : Fils du chérif Husayn ibn ‘Alî, il échoue à prendre Médine aux troupes turques en janvier 1917, mais réussit un coup d'éclat en s'emparant du port d'Aqaba. Le 1e octobre 1918, il fait une entrée triomphale à Damas, en compagnie de Lawrence, où il espère se faire proclamer roi. Il ne parvient cependant pas à faire l'unité des Arabes du Shâm autour de son nom et son projet d'accord conditionnel avec Weizmann est très mal reçu par les Arabes et immédiatement rejeté par les Britanniques et les Français à la Conférence de la paix. Il obtient un appui des Britanniques, mais celui-ci n'est pas suffisant pour le maintenir à Damas d'où il est chassé par l'armée française en juillet 1920. Londres lui accorde alors le trône d'Irak, sous mandat britannique.
- Fazlollah Mahallati (1891-1986)
Clerc chiite iranien devenu ayatollah. Il sera, au début des années 1980, le représentant de Khomeiny dans la Garde révolutionnaire (Sepāh-e pāsdārān-e enqelāb-e eslāmī).
- François de Beaumont, baron des Adrets
François de Beaumont, baron des Adrets (1512/13-1587) :Homme de guerre dauphinois et lieutenant du prince de Condé, chef du parti protestant. Il se convertit au catholicisme dans les années 1560
- François-Ferdinand
François-Ferdinand (1863-1914) : Archiduc d'Autriche et prince royal de Hongrie et de Bohême, il est l'héritier du trône de l'Empire austro-hongrois à partir de 1889. En dépit du fait qu'il se montre favorable à davantage d'autonomie en faveur des minorités nationales de l'Empire, il est assassiné par un nationaliste serbe lors d'un passage à Sarajevo, à l'occasion de manœuvres de l'armée austro-hongroise en Bosnie. Cet événement déclenche une réaction en chaîne aboutissant, au cœur de l'été 1914, aux déclarations de guerre de l'Autriche-Hongrie et de l'Allemagne d'un côté, de la Serbie et des trois puissances de l'Entente (Russie, Royaume-Uni, France) de l'autre.
- Gaspard de Coligny
Gaspard de Coligny (1519-1572) : Aristocrate réformé, amiral (1552) et chef de guerre du parti protestant. Présent à Paris pour le mariage d'Henri de Navarre et de Marguerite de Valois, il est victime le 22 août 1572 d'une tentative d'assassinat par un fidèle des Guise et est achevé le 24 août.
- George V (1865-1936)
Petit-fils de la reine Victoria, George V règne sur le Royaume-Uni, les dominions et l'empire des Indes, de 1910 à 1936.
- Grégoire XIII (1502-1585)
Ugo Boncompagni de son nom de naissance, a été pape de 1572 à 1585. Sa principale tâche est la mise en œuvre des décrets du concile de Trente auquel il a participé entre 1561 et 1563. Il poursuit la Réforme catholique en luttant contre les problèmes de discipline dans le clergé, en dressant le catalogue des livres interdits (Index librorum prohibitorum) et en créant des séminaires et collèges. Grégoire XIII est également à l'origine du nouveau calendrier grégorien qui est institué le 24 février 1582 par la bulle Inter gravissimas et qui supprime dix jours par rapport à l'ancien calendrier julien.
- Guillaume II
Guillaume II (1859-1941) : Membre de la dynastie des Hohenzollern, Guillaume II devient empereur en juin 1888. Il favorise le développement technologique, industriel et économique de la société. Il réoriente immédiatement la politique étrangère de l'Allemagne en appliquant un programme de conquêtes coloniales qui finit par lui aliéner la bienveillance du Royaume-Uni et conduit à la rupture de l'alliance avec la Russie. Il ne se montre pas favorable à la déclaration de guerre à laquelle le pousse son Etat-Major en 1914. Il abdique le 9 novembre 1918 et se réfugie aux Pays-Bas, ce qui lui épargne le fait d'être jugé comme responsable de la guerre.
- Haïm Weizmann (1874-1952)
Né dans la partie biélorusse de l'Empire russe, de confession juive, Haïm Weizmann fait des études de chimie en Allemagne puis en Suisse. Il enseigne à l'Université de Genève, puis de Manchester. Pendant la guerre, ses connaissances scientifiques sont mises à profit par l'armée britannique pour la fabrication d'explosifs. Il est un des acteurs-clefs du mouvement sioniste qui obtient la promesse du soutien de Londres à l'établissement d'un « foyer national juif » en Palestine. Il s'établit à Jérusalem en juin 1918, négocie un accord conditionné avec Fayçal (janvier 1919), assiste à la conférence de San Remo (1920) et œuvre au développement du sionisme sous le mandat britannique. Il est nommé puis élu premier président de l'Etat d'Israël.
- Hasan Al-Hasan ibn `Alî (624-v. 669-670)
Fils aîné de ‘Alî et Fâtima, premier petit-fils du Prophète de l'islam. Selon la tradition chiite, il succéda à son père comme second imam en 661. Il est mort vers 669-670, probablement empoisonné.
- Hassan al-Banna
Hassan al-Banna (1906-1949) : Né le 14octobre1906 et assassiné le 12février1949. Instituteur égyptien, il décide d'organiser un mouvement au nom de la représentation d'un islam englobant tous les aspects de la vie : les Frères musulmans.
- Henri III
Henri III (1551-1589) : Roi de France de 1574 à 1589. Dernier roi de la dynastie des Valois.Il suscite l'hostilité des catholiques intransigeants tant pour ses manières de cour et ses pratiques de gouvernement que pour son opposition à la Ligue. Il commandite en décembre 1588 l'assassinat du chef de la Ligue, le duc Henri de Guise. Désigné comme le « vilain Hérodes » (anagramme de Henri de Valois [Le S à Hérode semble avoir été ajouté pour reprendre le S de Valois]) par le camp ligueur, il est assassiné en août 1589 par le dominicain Jacques Clément.
- Henri IV
Henri IV (1553-1610) : Roi de France à partir de 1589. Premier roi de la dynastie des Bourbons. Il se convertit du protestantisme au catholicisme et rétablit la paix intérieure (édit de Nantes) et extérieure, notamment avec l'Espagne. Son génie politique, son caractère de bon vivant, mais aussi son assassinat en font l'une des figures les plus populaires de l'histoire de France.
- Hermann Cohen (1842-1918)
Philosophe allemand de confession juive, il est l'un des fondateurs de l'école dite néo-kantienne, à l'Université de Marburg. Il est également l'un des fondateurs de la Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaft des Judentums, en 1902.
- Hermann Platz (1880-1945)
Intellectuel allemand ayant fait des études de théologie puis de philologie. Catholique francophile et proche de la démocratie-chrétienne, il est un des principaux porte-parole de Marc Sangnier, fondateur du Sillon, dans la première décennie du XXe siècle. Il est un des principaux connaisseurs du « nationalisme intégral » porté par Charles Maurras et l'Action française.
- Hossein ‘Ala
Hossein ‘Ala (1881-1964) : Homme politique iranien, Premier ministre de 1951 à 1957.
- Hossein Fatemi (1917-1954)
Homme politique proche de Mossadegh, dont il devient le Ministre des affaires étrangères. Après la chute de Mossadegh, Fatemi est arrêté et exécuté.
- Husayn
Hussein ou Husayn (626-680): Frère de Hassan et donc également fils de ‘Alî et Fâtima, petit-fils du Prophète de l'islam. Il est considéré comme le troisième des douze imams reconnus par les chiites duodécimains. Selon les récits de la Tradition musulmane, sunnite comme chiite, il est tué par Yazîd, l'un des fils de Mu‘âwiyya, à Karbala
- Hussein ibn ‘Ali
Husayn ibn ‘Alî (vers 1853-1931) : Membre de la famille hashemite, suspect de ne pas être fidèle à l'autorité ottomane, il profite de la Révolution de 1908 pour être nommé émir et chérif de La Mecque. Après la déclaration de guerre de l'Empire ottoman contre les puissances de l'Entente et l'appel au jihâd du sheikh ül-islam, il se démarque en négociant secrètement avec les Britanniques qui esquissent une promesse de royaume arabe sur les décombres de l'Empire. Il proclame l'indépendance du Hedjaz contre les Ottomans en 1916 et encourage ses fils à mener le combat. Il découvre alors que les Britanniques ont signé un accord secret avec les Français (accords Sykes-Picot) pour se partager la tutelle sur le monde arabe oriental, et que lord Balfour a promis aux sionistes l'établissement d'un « foyer national » en Palestine. Il refuse de ratifier le Traité de Versailles ainsi que le traité anglo-hashemite qui lui est soumis. Il perd ainsi l'appui de Londres qui décide de jouer la carte d'Ibn Seoud. Au printemps 1924, après l'abolition du califat par le Parlement turc, il se fait proclamer calife. Mais il n'obtient qu'une faible reconnaissance et est chassé de La Mecque par Ibn Saoud. Il se réfugie en Transjordanie, chez son fils Abdallah, où il décède.
- Hussein ou Husayn (626-680)
Frère de Hassan et donc également fils de ‘Alî et Fâtima, petit-fils du Prophète de l'islam. Il est considéré comme le troisième des douze imams reconnus par les chiites duodécimains. Selon les récits de la Tradition musulmane, sunnite comme chiite, il est tué par Yazîd, l'un des fils de Mu‘âwiyya, à Karbala.
- Ibn al-Athîr
Ibn al-Athîr (1160-1231) : Historiographe sunnite, né dans une tribu de langue arabe établie en Anatolie. Il fait des études à Mossoul. Il participe au jihâd contre les Franj-s dans ce qui a été postérieurement appelé la troisième croisade. Il rédige des chroniques de ces événements. Son œuvre principale a pour titre Al-Kâmilfî al-Târîkh, ce qui peut être traduit par « La totalité dans l'histoire » ou « L'histoire globale ».
- Ibn Khaldûn (1332-1406)
Philosophe, diplomate et homme politique. Il est connu par son œuvre la Muqaddima (Prolégomènes), qui est en fait son Introduction à l'histoire universelle et à la sociologie moderne.
- Ibn Manzûr (1233-1312)
Un des linguistes arabes les plus réputés et pertinents dans le monde arabo-musulman. Son chef-d'œuvre, qui est également un testament, le Lisan al-‘Arab, reste une source incontournable pour comprendre l'origine et l'étymologie des mots dans la langue arabe.
- Ibn Saoud
Ibn Saoud (1880-1953) : Chef de tribu, émir du Nadjd au cœur de la péninsule arabique. Il s'appuie sur un corps armée, les Ikhwan (« Frères ») pour affaiblir une tribu concurrente, celle des Rachid. Durant la guerre, il noue des relations avec les Britanniques qui observent sa montée en puissance. En 1924, il chasse Husayn ibn ‘Alî de La Mecque puis il s'empire de Médine et de Djedda (1925). Il se fait proclamer roi du Hedjaz (1926), puis fondateur du royaume d'Arabie saoudite (1932), en revanche il échoue à se faire reconnaître comme calife des sunnites. Les Britanniques le soutiennent pour éliminer les Ikhwan qui se soulèvent contre son autorité. Mais Ibn Saoud parvient à se rapprocher des Etats-Unis pour contrebalancer la dépendance à l'égard de Londres. L'accord avec le président Roosevelt prend le nom de « pacte du Quincy » du nom du navire de guerre sur lequel les deux hommes se rencontrent en février 1945. Les ressources pétrolières lui permettent de poser les bases d'un Etat financièrement puissant qui voue une partie de ses ressources à la diffusion du wahhabisme dans le monde.
- Ibn Taymiyah
Taqî ad-Dîn Ahmad ibn Taymiyya (1263-1328) : théologien et jurisconsulte traditionnaliste, refusant toute innovation dans la pratique religieuse. Il tenta d'organiser le djihad contre les Mongols ilkhanides, qu'il accusait de mécréance. Son œuvre constitue l'une des principales références théologiques du wahhabisme et du salafisme aujourd'hui.
- Jacques de Voragine (1228-1298)
Dominicain et chroniqueur italien du Moyen âge. Il a été archevêque de Gênes de 1292 à 1298. Il est notamment l'auteur d'une chronique de la ville de Sienne et de la Légende dorée, un ouvrage hagiographique centré sur les martyrs chrétiens ayant subi les persécutions romaines. Cet ouvrage a eu beaucoup d'influence sur la spiritualité, la littérature et les arts chrétiens pendant les siècles ultérieurs.
- Jacques Hamel (1930-2016
Prêtre à Saint-Etienne du Rouvray près de Rouen, il est assassiné par des djihadistes le 26 juillet XXXVI, pendant qu'il dit la messe. Selon Jan De Volder, historien à la KUL (Université catholique de Louvain), il est le « premier martyr du XXIe siècle ».
- Jean Calvin
Jean Calvin (1509-1564) : Français, est le plus important réformateur de langue française. Il a principalement été actif à Genève (de 1536 à 1538, puis de 1541 à sa mort). On lui doit de nombreux textes théologiques. Sa façon de concevoir l'organisation de l'Eglise eut une grande influence dans tout le protestantisme francophone, néerlandophone et anglo-saxon.
- Jean Crespin
Jean Crespin (1520-1572) : auteur et imprimeur-libraire français natif d'Arras et installé à Genève à partir de 1550. Il y développe une abonde activité éditoriale, en français, le plus souvent militante et en lien avec la religion.
- Jeanne d'Arc (1412-1431)
Bergère de Lorraine, elle dit entendre des voix (celles de l'archange saint Michel, de sainte Catherine et de sainte Marguerite, selon la terminologie chrétienne) l'appelant à venir en aide au dauphin du Royaume de France. Après avoir affronté l'incrédulité de ses interlocuteurs, elle obtient de se battre pour ce dernier et, après le siège victorieux d'Orléans, elle le convainc de se faire sacrer roi, sous le nom de Charles VII, à Reims (1429). Elle essuie ensuite des échecs militaires, est arrêtée et jugée. Déclarée hérétique par un tribunal à la solde des Anglais, elle est brûlée à Rouen le 30 mai 1431. Elle est réhabilitée 25 ans plus tard et canonisée par l'Eglise catholique en 1920.
- John Foxe
John Foxe (1517-1587) est un ecclésiastique et théologien anglais aux sympathies puritaines. Pendant le règne de Marie Tudor, il s'exile à Bâle où il travaille dans le milieu de l'imprimerie. De retour en Angleterre, il bénéficie de la protection du duc de Norfolk mais reste en marge de l'Eglise officielle. John Foxe est surtout connu comme historiographe et plus précisément comme l'auteur des Actes and Monuments, un martyrologe protestant et anticatholique très influent. David Loades et Mark Greengrass sont les maîtres d'œuvre d'un site internet remarquable dédié au martyrologe de Foxe dans ses différentes versions. (https://www.johnfoxe.org)
- Joseph–Henri de Prémare (1669-1736)
Jésuite venu en Chine à la suite de Joachim Bouvet.
- Jurji Zaydan
Jurji Zaydan (1861-1914) :Ecrivain libanais chrétien à succès, ayant vécu en Egypte. Editeur, ayant une culture encyclopédique, il a le projet de participer à la réforme des comportements individuels et collectifs de ses lecteurs.
- Justin de Naplouse (100-165)
Dit « Justin Martyr » : premier penseur systématique de la doctrine chrétienne. Auteur de deux Apologies, et d'un Dialogue avec Tryphon, où il définit le christianisme dans son rapport au judaïsme.
- Kâshif al-Ghitâ'
Mohammah Hussein Kâshif al-Ghitâ' (1877-1953) : Ayatollah qui est un des principaux marjaa (source de référence) chiite.
- Khomeyni
Ruhollah Khomeyni (1902-1989) : Clerc chiite iranien devenu ayatollah. Il développe la théorie de la velayat-e faqîh, ou « autorité du juriste théologien », qui gouverne l'Iran après la chute du Shah et l'établissement de la République islamique en 1979.
- Lactance (v. 250-v. 325)
Professeur de lettres latines et penseur chrétien influent, proche de la famille de l'Empereur Constantin ; auteur (entre autres) des Institutions divines.
- Laurent de Rome (IIIe siècle)
Chrétien d'origine espagnole, persécuté au IIIe siècle. Il est souvent représenté près d'un gril, l'instrument de sa torture et de sa mort. Il est considéré comme un martyr par les chrétiens.
- Lawrence
Lawrence (1888-1935) : Archéologue britannique, arabophone, il se passionne pour la vie bédouine dans la péninsule arabique, en marge de la « modernité » des villes de l'ouest de l'Empire ottoman. Il travaille, parallèlement pour les services militaires britanniques, ce qui lui vaut d'être arrêté temporairement au printemps 1914. Après la déclaration de guerre, lieutenant de réserve, il rejoint une équipe de l'Intelligence Service qui mise sur le chérif de La Mecque pour diviser l'Empire ottoman. Il participe à plusieurs expéditions conduites par Fayçal et défile lors de l'entrée des soldats britanniques dans la ville de Jérusalem (décembre 1917). Il soutient la position de Fayçal lors de la Conférence de la paix, en vain. Il quitte l'armée avec un sentiment d'échec, avant de la réintégrer sous un nom d'emprunt et décède dans un accident de moto.
- Louis IX (1226-1270)
Roi de France, connu pour avoir contribué au renforcement de la royauté française, notamment par le développement de la justice royale. À l'époque de son petit-fils Philippe le Bel, en 1297, il est canonisé et devient « saint Louis », ce qui le pose en modèle pour les rois de France postérieurs.
- Luther
Martin Luther (1483-1546) : Théologien à l'origine de la Réforme dite « protestante ». Sur la base d'une lecture des épîtres de Paul qui doit beaucoup à Augustin (354-430), il fait valoir que Dieu accorde aux humains le salut en vertu de son seul don gratuit, non pour rémunérer de bonnes actions (on désigne ce point fondamentale de la Réforme par l'expression de « justification par la foi seule »). Le mouvement de Luther entraîne un schisme et la constitution d'une autre Eglise, indépendante de l'Eglise de Rome dont le pape est le chef.
- Marguerite de Parme
Marguerite de Parme (1522-1586) : fille naturelle de Charles Quint, duchesse de Parme et de Plaisance, nommée gouvernante des Pays-Bas par son frère Philippe II d'Espagne. Elle oppose une fin de non-recevoir aux revendications des villes et de la noblesse des Pays-Bas en 1565 et accentue la politique de répression contre les hérétiques.Suite à la crise iconoclaste de 1566, Philippe II décide d'envoyer le duc d'Albe aux Pays-Bas pour seconder puis remplacer Marguerite de Parme.
- Marie Tudor
Marie Tudor (1516-1558) : reine d'Angleterre de 1553 à 1558. Fille de Henri VIII et Catherine d'Aragon, elle est élevée dans la foi catholique et épouse Philippe, futur roi d'Espagne. Lorsqu'elle monte sur le trône d'Angleterre, elle réprime durement les protestants, d'où le surnom de « Marie la sanglante » (« Bloody Mary ») qui lui est attaché.
- Matteo Ricci (1552-1610)
Résuite italien, chef de la première mission parvenue à la cour impériale chinoise, à Pékin (Beijing). Le journal de sa mission, traduit en latin, a connu un immense succès auprès des intellectuels européens des XVIIe et XVIIIe siècles.
- Matthieu de Launoy
Matthieu de Launoy (1541-1607) est un prêtre catholique français, converti au protestantisme vers 1560 et devenu pasteur à Sedan. Banni à la suite d'un procès en adultère, il se réfugie à Paris. Reconverti au catholicisme, il devient un des prédicateurs les plus virulents de la Ligue.
- Maulâna Abu-l-Alaa Mawdûdî (1903-1979)
Théologien sunnite indo-pakistanais, fondateur du parti Jamaat-e islami,
- Maximilian Kolbe (1894-1941)
Catholique polonais, il rejoint l'ordre des franciscains en 1907 et est ordonné prêtre en 1918. Il meurt à Auschwitz en 1941, en sacrifiant sa vie pour sauver celle d'un autre prisonnier, père de famille. Il a été béatifié en 1971 par le pape Paul VI et canonisé en 1982 par le pape Jean-Paul II. Il est considéré comme un martyr par l'Eglise catholique.
- Michel Servet
Michel Servet (1511-1553) : Médecin et théologien espagnol, proche de la Réforme protestante dont il fréquente plusieurs leaders, s'est fait connaître d'une part par ses travaux sur la circulation sanguine, d'autre part par ses positions théologiques notamment sur la Trinité.
- Mohammad Mahmoud al-Sawwâf
Mohammad Mahmoud al-Sawwâf (1914-1992) : ‘Alim irakien, chef des Frères musulmans de son pays.
- Mohammed Morsi
Mohammed Morsi :Né en 1951 dans une famille paysanne, il fait des études à l'Université du Caire et complète son cursus par un séjour aux Etats-Unis (1978-1985). Il est déjà engagé au sein du mouvement des Frères musulmans. Il gravit les échelons au sein de l'organisation et devient membre du Conseil de guidance. Il est un acteur majeur lors des élections législatives de 2005 et de 2010 et, pour cette raison, il est incarcéré pendant trois jours (28-30 janvier 2011) par le régime de Moubarak. Libéré, il devient président du Parti de la Liberté et de la Justice, l'organe politique des Frères musulmans. Il est élu Président de la République le 24 juin2012et il est renversé un an plus tard, le 3 juillet2013, par un mouvement révolutionnaire populaire soutenu par l'armée. Arrêté, il est jugé et condamné à mort, un jugement cassé par la Cour de cassation en novembre 2016.
- Mojtaba Mirlowhi (1924-1955)
Né en 1924, son père était un clerc qui fut forcé d'abandonner l'habit en raison des réformes de Reza Shah. Tout en suivant des cours de théologie au sein d'un séminaire, il étudie dans une université technique allemande à Téhéran. Il choisit le pseudonyme de Navvab Safavi en référence à la dynastie safavide, qui établit le chiisme comme religion d'Etat de la Perse et dont il soutient être le/un des descendants.
- Mossaddegh
Mohammed Mossadegh (1879-1967) : Une des figures les plus admirées de l'Iran contemporain. Premier ministre d'avril 1951 au 17 juillet 1952 puis du 22 juillet 1952 à août 1953, il est à l'origine de la nationalisation du pétrole iranien, jusque là sous la mainmise des Britanniques.
- Moubarak
Hosni Moubarak :Né en 1928, officier de l'armée égyptienne et ministre des Affaires militaires à partir de 1972, il est élu Président de la République arabe d'Egypte après l'assassinat de Sadate, en octobre 1981. Sous son régime autoritaire, aucun candidat n'est susceptible de s'opposer à lui lors des différentes élections totalement contrôlées par son parti (1987, 1993, 1999, 2005). Il échappe à une tentative d'attentat en 1995. Il est contraint à la démission, le 11 février 2011, à la suite d'une mobilisation révolutionnaire lancée le 25 janvier. Emprisonné, jugé et condamné, il est libéré au début de l'année 2017.
- Mu‘âwiyya (602-680)
Mecquois converti à l'islam en 630, selon les récits de la Tradition musulmane, il devient scribe du Prophète Muhammad au cours des deux dernières années de la vie de ce dernier. Sous le troisième calife, ‘Uthmân, il est nommé gouverneur de Syrie. Il devient le principal opposant puis successeur de ‘Alî Ibn AbîTâlib. Il est le fondateur de la dynastie omeyade et du premier empire ayant une autorité musulmane à sa tête.
- Muslim
Sahih Muslim : Ensemble d'écrits qui constituent l'un des six plus grands recueils de hadith de l'islam sunnite, écrit par l'imam Muslim ibn al-Hajjaj (821-875).
- Nasser
Gamal Abdel-Nasser (1918-1970) : Officier de l'armée égyptienne, il est le principal artisan de la révolution de 1952 puis de l'abolition de la monarchie. Il acquiert une stature internationale au moment de la Conférence de Bandung (1955) puis de la crise de Suez (1956). Il est Président de la République d'Egypte de 1956 à 1970 (et de la République arabe unie de 1958 à 1961).
- Navvab Safavi (1924-1955)
Né en 1924, son père était un clerc qui fut forcé d'abandonner l'habit en raison des réformes de Reza Shah. Tout en suivant des cours de théologie au sein d'un séminaire, il étudie dans une université technique allemande à Téhéran. Il choisit le pseudonyme de Navvab Safavi en référence à la dynastie safavide, qui établit le chiisme comme religion d'Etat de la Perse et dont il soutient être le/un des descendants.
- Néguib
Mohammed Néguib (1901-1984) : Général de l'armée égyptienne. Premier Président de la République d'Egypte, poste qu'il occupe de juin 1953 à novembre 1954.
- Nicolas II (1868-1918)
Fils et successeur du tsar Alexandre III, il règne sur l'Empire russe de manière autocratique de 1894 à 1917. Après avoir négocié une alliance avec l'Allemagne, il choisit de se tourner vers la France et accepte de se rapprocher du Royaume-Uni dans le cadre de la Triple-Entente, après la défaite essuyée face au Japon. Il encourage la modernisation de son pays, au prix d'un fort endettement. Il surmonte la contestation de la révolution de 1905, mais bloque le processus de démocratisation du pays. Il ne mesure pas l'état d'impréparation de son armée en 1914. En février 1917, il abdique en faveur de son frère, le grand-duc Michel, mais ce dernier renonce au trône. Arrêté avec les autres membres de la famille impériale, il est exécuté le 17 juillet 1918. En 2000, il a été canonisé par l'Eglise orthodoxe russe.
- Pahlavi
Les Pahlavi règnent sur l'Iran de 1925 à 1979. Le fondateur de la dynastie est Reza Shah qui règne de 1925 à 1941. Son fils, Mohammed Reza Shah lui succède en 1941, lorsque les Alliés contraignent Reza Shah à abdiquer en raison de sa proximité avec l'Allemagne nazie. Il est chassé par la révolution islamique de 1979.
- papistes
Les adeptes de la Réforme protestante, qui parlaient de « Réformation évangélique » et qui se reconnaissaient donc dans l'adjectif « évangélique », désignaient souvent les catholiques romains par ce terme injurieux de « papiste », en référence à leur soumission au pape.
- Paul Claudel (1868-1965)
Auteur dramatique, poète, romancier, Paul Claudel fut aussi diplomate (Etats-Unis, Danemark, Allemagne, Brésil, Japon...). En 1886, il vit une expérience spirituelle dans la cathédrale de Notre-Dame. Il se présente, après cette conversion, comme un auteur catholique. C'est dans la Bible qu'il puise la matière principale de son inspiration. Il est élu à l'Académie française en 1946.
- Philippe II
Philippe II (1527-1598) : Né à Valladolid, il reçoit une éducation qualifiée d'austère et est connu pour sa piété ascétique. Très jeune, il est investi de responsabilités politiques. En 1556, quelques mois après l'abdication de son père Charles Quint, il hérite d'un immense empire comprenant notamment l'Espagne et ses colonies. Monarque imposant un système politique de centralisation et d'unification, engagé dans une guerre contre la France puis l'Angleterre et la répression d'une révolte dans les Provinces Unies, il incarne à la fois le « Siècle d'or » espagnol et les faiblesses qui constituent le revers de sa puissance : coût des guerres, départ vers les colonies du continent américain, exode des Morisques. Roi d'Espagne en 1556, il succède à son père Charles Quint. Au cours de son règne, il affronte les puissances protestantes européennes, en particulier l'Angleterre. Mais sa tentative d'invasion du pays par la mer (« l'invincible armada ») échoue en 1588.
- Pierre Bayle
Pierre Bayle (1647-1706) : Fils d'un pasteur, philosophe français. Esprit dépourvu de tout dogmatisme théologique, il inaugure en quelque sorte la philosophie des Lumières. Dans son Commentaire philosophique, il réclame la liberté de croyance pour toutes les confessions chrétiennes, mais aussi pour le judaïsme et pour l'islam.
- Pierre-Daniel Huet
Pierre-Daniel Huet (1630-1721) : Grand érudit et homme d'Eglise (devenu évêque) ; il est un pionnier dans le domaine de la comparaison entre les religions.
- Piffl
Friedrich Gustav Piffl (1864-1932) : Né en Bohême, fils de libraire, il s'engage pendant une année dans l'armée autrichienne. Par la suite, il entre dans le Collège teutonique de Sainte-Marie de Rome pour devenir prêtre. Il est ordonné en 1888, après avoir fait des études de philosophie. Il est élu archevêque de Vienne en 1913, puis créé cardinal au printemps 1914. Il lie son discours à celui de l'Empereur austro-hongrois durant toute la durée de la guerre et conserve son archevêché après le démantèlement de l'Empire et la proclamation de la République autrichienne.
- Pilsudski
Jozef Pilsudski (1867-1935) : Chef du parti socialiste (1893-1908) dans de la partie polonaise de l'Empire russe, il milite pour la libération de la Pologne. Lorsque l'indépendance de la Pologne est proclamée, en 1919, il devient à la fois le chef de l'Etat (1919-1922) et le commandant suprême de l'armée, avec le titre de maréchal en 1920. Après avoir repoussé l'offensive soviétique mais échoué dans son projet d'étendre le territoire polonais, il se retire temporairement de la vie politique. Il revient au pouvoir en 1926 comme Président du Conseil et, de 1930 à 1935, il dirige le pays de manière autoritaire.
- Polycarpe
Polycarpe de Smyrne, un discipline direct de l'apôtre Jean, est mort brûlé vif au milieu du IIe siècle.
- Raspoutine (1872-1916)
Paysan de Sibérie analphabète, Raspoutine est en marge de l'Eglise orthodoxe russe, et il mène une vie de débauche. Réputé pour posséder des pouvoirs thaumaturges, il est recommandé à la tsarine pour soigner, sinon guérir, son fils atteint d'hémophilie. Il s'aliène les milieux de la Cour et de l'Eglise et, en décembre 1916, il est assassiné par un membre de la famille impériale.
- Richard Verstegan
Richard Verstegan (v. 1550-1640) : de son nom de naissance Richard Rowlands, Verstegan naît à Londres et meurt à Anvers. Il se convertit au catholicisme pendant ses études à Oxford et subit alors les restrictions imposées aux catholiques par la politique élisabéthaine. Après l'exécution du jésuite Edmond Campion en 1581, Verstegan participe à la publication d'un pamphlet qui présente ce prêtre et les autres protagonistes de la « mission d'Angleterre » comme des martyrs. Son exil le mène en France, puis en Italie. Vers 1586, il s'établit à Anvers à l'invitation d'Alexandre Farnèse, et au titre de pensionnaire du roi d'Espagne. Pendant plusieurs décennies, Verstegan y officie comme homme de lettres, graveur, éditeur et informateur. Il joue un rôle clé dans les réseaux d'exilés catholiques anglais, ainsi que dans les opérations secrètes de la « mission d'Angleterre ».
- Robespierre (1758-1794)
Avocat, proche des idées de Rousseau, il est élu député du Tiers-Etat en 1789. Orateur passionné, il se fait connaître comme l' « incorruptible défenseur du peuple ». Elu à la Convention en 1792, il appartient au groupe des Montagnards et justifie la politique de la Terreur à partir de 1793. En juillet 1794, des députés décident de le renverser, lui et ses proches. Il est guillotiné le 28 juillet 1794.
- Ruhollah Khomeiny (1902-1989)
Clerc chiite iranien devenu ayatollah. Il développe la théorie de la velayat-e faqîh, ou « autorité du juriste théologien », qui gouverne l'Iran après la chute du Shah et l'établissement de la République islamique en 1979.
- Sadate
Anouar al-Sadate (1918-1981) : Officier de l'armée égyptienne, il est un des principaux artisans de la révolution de 1952. Il succède à Nasser, à la mort de ce dernier, et reste président jusqu'à son assassinat en octobre 1981.
- Saladin
Saladin (1137-1193) : Premier sultan ayyubide, il réunit sous son autorité l'Egypte, le Hedjaz, la Syrie et la Mésopotamie et se fait le champion du jihâd, bien qu'ayant plus souvent combattu des musulmans que des chrétiens. Il est à l'origine de la disparition du califat fatimide en Egypte. Il conquiert Jérusalem contre les Francs en 1187 puis signa avec eux une paix de compromis en 1192.
- Sâlah al-Sharîf
Sâlah al-Sharîf (1869-1920) : Juriste de rite malékite ayant fait ses études à la Zaytûna de Tunis, Sâlah al-Sharîf vient d'une famille algérienne. Il y devient professeur et, au début du XXe siècle, s'oppose au courant réformiste de Muhammad ‘Abduh. Il se rend à Tripoli, Istanbul puis Damas, où il enseigne à partir de 1909. Proche d'Enver Pacha, il prêche le jihâd contre les Italiens lors de la conquête de la Tripolitaine. En 1914, il participe à la propagande ottomano-allemande pour justifier le jihâd de tout musulman contre les puissances de l'Entente. Il réclame également à l'Allemagne de libérer ses colonies. Il quitte celle-ci le 21 novembre 1918 et s'établit en Suisse où il décède.
- Salman Rushdie
Né en 1949 à Bombay, est un écrivain britannique ayant des « origines indiennes ». Son style narratif, mêlant mythe et fantaisie avec la vie quotidienne et réelle, a été qualifié par certains spécialistes de « réalisme magique ».
- Sayyed Hossein Imami
Nous disposons de peu d'informations sur Hossein Imami. Il semblerait qu'au moment des faits, il était âgé de 21 ans et travaillait au bazar de Téhéran. Il est condamné à seulement deux ans de prison.
- Sayyid Qutb
Intellectuel égyptien, ayant séjourné aux Etats-Unis, et devenu le principal théoricien des Frères musulmans après la mort de Hassan al-Banna.
- Sayyid Qutb (1906-1966)
Né le 9octobre1906, dans le sud de l'Egypte. Poète, essayiste, et critique littéraire égyptien, il séjourne aux Etats-Unis où il développe une vision très opposée au mode de vie et aux valeurs sur lesquelles sont fondées les démocraties libérales. De retour en Egypte, il s'engage au sein des Frères musulmans et devient la principale éminence grise de l'organisation. Il s'oppose à Nasser, ce qui lui vaut de passer une décennie en prison, où il est exécuté par pendaison le 29 août 1966, après avoir été libéré pendant quelques mois. Sa pensée nourrit une idéologie islamiste radicale auquel son nom est associé : le qutbisme.
- Shah
Shah ou Chah : Titre porté par les souverains et monarques de Perse puis d'Iran (à partir de 1935).
- Sidonio Pais (1872-1918)
Officier portugais et professeur de mathématiques, Sidonio Pais est nommé ministre en 1911, puis ambassadeur d'Allemagne entre 1912 et 1916. Le 8 décembre 1917 a lieu un coup d'Etat au terme duquel il dissout l'Assemblée. Quatrième président de la République, il est surnommé par ses opposants le « président-roi ». Il est assassiné en décembre 1918 par un militant républicain.
- Simon Goulart (1543-1628
Réformé français réfugié à Genève, où il devient pasteur et livre plusieurs travaux historiques, poétiques et théologiques.
- Socrate (v. 470-399)
Philosophe grec, que la tradition retient comme le sage par excellence. Il eut de nombreux élèves (dont Platon). Son enseignement fut exclusivement oral. On ne le connaît donc que par ce qu'en dirent ses disciples.
- Taqi al-Dîn al-Nabahani
Taqi al-Dîn al-Nabahani (1909-1977) : Juriste sunnite. Il est le fondateur du parti de Hizb al-tahrir, né d'une scission avec les Frères musulmans.
- Tertullien
Tertullien (v. 150-220) : écrivain de langue latine originaire de Carthage, converti au christianisme à la fin du IIe siècle. Il est considéré comme l'un des premiers théologiens chrétiens en langue latine.
- Tertullien
Tertullien (v. 150- v. 220) : Romain né à Carthage, il est l'un des penseurs dont les écrits servent à fixer la doctrine au sein du christianisme primitif dans le monde romain. Il est, par exemple, le premier à introduire en latin la notion de « Trinité » et à la définir. Son influence considérable en fait un des Pères de l'Eglise.
- Tertullien (v. 150- v. 220)
Romain né à Carthage, il est l'un des penseurs dont les écrits servent à fixer la doctrine au sein du christianisme primitif dans le monde romain. Il est, par exemple, le premier à introduire en latin la notion de « Trinité » et à la définir. Son influence considérable en fait un des Pères de l'Eglise.
- Théodore de Bèze
Théodore de Bèze (1519-1605) : appelé par Calvin à Genève à la fin des années 1550 pour y diriger l'Académie, il en est le bras droit. Après la mort de Calvin en 1564, on le considère comme la principale figure de la réforme calviniste. Depuis Genève, où il exerce comme professeur et comme pasteur et où il passe l'essentiel des décennies suivantes (à l'exception de courts séjours en France), il s'attache à conseiller les chefs de guerre protestants et à assurer la cohésion de la communauté à travers une imposante correspondance. Il signe des traités politiques (Du droit des magistrats sur leurs sujets, 1574) et participe sans nul doute à la rédaction de l'Histoire ecclésiastique.
- Théodore de Bèze (1519-1605)
Appelé par Calvin à Genève à la fin des années 1550 pour y diriger l'Académie, il en est le bras droit. Après la mort de Calvin en 1564, on le considère comme la principale figure de la réforme calviniste. Depuis Genève, où il exerce comme professeur et comme pasteur et où il passe l'essentiel des décennies suivantes (à l'exception de courts séjours en France), il s'attache à conseiller les chefs de guerre protestants et à assurer la cohésion de la communauté à travers une imposante correspondance. Il signe des traités politiques (Du droit des magistrats sur leurs sujets, 1574) et participe sans nul doute à la rédaction de l'Histoire ecclésiastique.
- Théodore de Bèze (1519-1605)
Pasteur, écrivain, théologien, fut le bras droit de Calvin à Genève. Il sera après la mort de Calvin l'homme fort de l'Eglise de Genève.
- Théodore de Bry
Théodore de Bry (1528-1598) : graveur et éditeur protestant originaire de Liège, établi successivement à Strasbourg, Anvers, Londres et enfin Francfort.
- Trinité
Trinité : Enseignement (dogme) de l'Eglise, établi au IVe siècle (conciles de Nicée, 325, et de Constantinople, 381) en vertu duquel le Dieu unique est confessé en trois personnes (le Père, le Fils et le Saint-Esprit). Cette doctrine est contestée par un courant du protestantisme moderne et contemporain, qu'on nomme antitrinitaire (ou unitarien).
- Urbain II
Urbain II (1042- 1099) : Né à Châtillon-sur-Marne en 1042, Urbain II succède à Victor III sur le siège pontifical. Il prolonge la démarche entamée par Alexandre II appelant à promouvoir la paix entre chrétiens et à lutter contre les non-chrétiens. Lors du concile de Clermont-Ferrand, en 1095, il exhorte les chrétiens soucieux de faire leur salut à délivrer Jérusalem du pouvoir des Seldjoukides qui s'y sont établis en 1078 et ont mené des exactions contre des chrétiens. L'appel est entendu, et l'entreprise militaire et populaire est supervisée par le légat Adémar de Monteil.
- Uthmân (644-656)
Est choisi comme le troisième Calife. Cet homme était parmi les premiers disciples du Prophète de l'islam, sachant qu'il est issu d'une riche famille mecquoise, mais ses adversaires lui reprochaient son népotisme et devait faire face à une opposition grandissante des gens de Médine.
- Voltaire (1694-1778)
Philosophe français et dramaturge, il représente la figure principale du mouvement dit des Lumières, au XVIIIe siècle.
- Wilson
Thomas Woodrow Wilson (1856-1924) : Fils d'un pasteur presbytérien, il échoue à devenir avocat et s'engage dans l'enseignement du droit. En 1902, il est élu président de l'Université de Princeton et son mandat lui vaut une reconnaissance qui déborde le cadre académique. Démocrate, gouverneur du New Jersey, il est élu président des Etats-Unis en 1912. Il fait interdire le travail des enfants, il accorde le droit de vote aux femmes et il prohibe la vente et la distribution d'alcool. Réélu en 1916 pour avoir épargné la guerre aux Etats-Unis, c'est lui qui prend la décision de les engager dans le conflit au début de l'année 1917. En faisant référence à deux principes, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et la sécurité collective, il entend établir les fondements d'un ordre mondial stable. Il est une des quatre principales figures de la Conférence de Paris à l'origine du Traité de Versailles et de la fondation de la SDN. Mais il est désavoué par le Congrès à son retour aux Etats-Unis.
- Yasser Arafat
Yasser Arafat (1929-2004) : Homme politique palestinien, fondateur et dirigeant du Fatah, mouvement qui prend le contrôle de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) en 1968.