La violence domestique au Liban, et le positionnement des autorités religieuses - R. S. Chidiac et M.-T. Saliba

Conclusion

Les textes religieux de référence, les normes qui y sont associées, les règles qui en ont été tirées, ont dépendu, au cours des siècles, de l'action de responsables qui n'avaient pas toujours les mêmes desseins, ni les mêmes interprétations. L'étude historique montre que les situations ne sont pas figées, elle permet de montrer d'où viennent les blocages éventuels. Dans le cas des violences domestiques à l'encontre des femmes au Liban, force est de constater que les leaders religieux, toutes confessions confondues, ont refusé de voter une loi les condamnant explicitement. Et aucun d'entre eux n'a soutenu le projet de mariage civil. Les enjeux ne sont pas seulement doctrinaux, ils sont également économiques (tous les actes assumés par des responsables religieux sont rétribués) et sociétaux.

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AccueilAccueilImprimerImprimer Randa Saliba Chidiac, Université Saint-Esprit de Kaslik (Liban) et Marie-Thérèse Saliba, Université de Montréal (Canada) Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de ModificationRéalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)