Elisabeth Schüssler-Fiorenza et l'interprétation de « il n'y a ni homme ni femme » dans Galates 3, 28

Ce combat de Paul pour l'égalité entre les chrétiens d'origine juive et ceux d'origine païenne a eu également d'importantes ramifications pour les femmes chrétiennes des deux origines. Ce n'était plus la circoncision mais le baptême qui était le principal rite d'initiation, à partir duquel les femmes devenaient des membres à part entière du peuple de Dieu, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. Cela entraînait un changement fondamental, non seulement dans leur situation devant Dieu, mais aussi dans leur statut et leur rôle socio-ecclésial, parce que, dans le judaïsme, les différences religieuses s'exprimaient aussi selon la loi dans le comportement de la communauté et la pratique sociale.

E. Schüssler-Fiorenza, En mémoire d'« elle », essai de reconstruction des origines chrétiennes selon la théologie féministe, trad M. Brun, Paris, Cerf, 1986.

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