La vision du Seigneur
L'année de la mort du roi Ouzia, je vis le Seigneur siégeant sur un trône élevé et majestueux, et les pans de son vêtement remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient debout près de lui, chacun ayant six ailes, dont deux cachaient son visage, deux couvraient ses pieds, deux servaient à voler. S'adressant l'un à l'autre, ils s'écriaient : « Saint, saint, saint est l'Éternel-Cébaot ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » Et les colonnes des portes s'agitèrent au bruit de cet appel tandis que l'enceinte s'emplissait de fumée. Et je me dis : « Malheur à moi, je suis perdu ! car je suis un homme aux lèvres impures, je demeure au milieu d'un peuple aux lèvres impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel-Cébaot ! (Is 6.1-5)
Source : Bible (texte massorétique), traduction de Zadoc Kahn (Tel Aviv, Éditions Sinaï, 1994).