Les druides et la cueillette du gui selon Pline l'Ancien
On ne doit pas non plus oublier à ce propos l'admiration qu'ont les Gaulois [pour le gui]. Les druides –c'est ainsi qu'ils appellent leurs mages- n'ont rien de plus sacré que le gui et l'arbre dans lequel il croît, à condition que celui-ci soit un rouvre [un chêne]. Or, c'est déjà pour lui-même qu'ils choisissent le rouvre pour leurs bois sacrés et ils n'accompagnent aucun acte sacré sans son feuillage.
Pline l'Ancien, Histoire naturelle, Livre XVI, XCV, 249
Traduction, J. André, Les Belles Lettres, Paris, 1962