Premièrement, qu’on incendie leurs synagogues et qu’on recouvre de terre et ensevelisse ce qui refuse de brûler, afin que plus personne n’en voie la moindre trace pour toute l’éternité. (…) Deuxièmement, qu’on abatte et qu’on rase leurs maisons de la même façon, car ils y pratiquent exactement la même chose que dans leurs synagogues. On n’aura qu’à les regrouper ensuite sous un toit ou dans une étable comme les Tsiganes, afin qu’ils sachent qu’ils ne sont pas les maîtres dans notre pays, comme ils s’en vantent, mais plutôt exilés et captifs, comme ils s’en lamentent sans cesse à hauts cris lorsqu’ils s’adressent à Dieu à notre propos. Troisièmement, qu’on leur confisque tous les livres de prière et tous les exemplaires du Talmud, lesquels enseignent cette idolâtrie, ces mensonges, ces malédictions et ces blasphèmes. Quatrièmement, qu’on interdise à leurs rabbins, sous peine de mort, de continuer à enseigner, car ils ont perdu le droit d’exercer un tel magistère (…). Cinquièmement, qu’on interdise aux Juifs la libre circulation, car ils n’ont rien à faire sur le territoire étant donné qu’ils ne sont ni seigneurs, ni fonctionnaires, ni marchands, ni rien de la sorte, il faut qu’ils restent chez eux. (…) Sixièmement, qu’on leur interdise l’usure et qu’on leur confisque toute monnaie et bijoux en argent et en or, et qu’on les mette de côté. En voici la raison : tout ce qu’ils ont (comme je l’ai dit plus haut), ils nous l’ont volé et dérobé par leur usure, étant donné qu’ils ne subsistent par aucun autre moyen. Septièmement, qu’on donne aux jeunes Juifs et aux jeunes Juives vigoureux un fléau, une hache, une houe, une pelle, une quenouille, un fuseau et qu’on les laisse gagner leur pain à la sueur de leur nez, comme il a été ordonné aux enfants d’Adam, Genèse, 3. Car il ne peut convenir qu’ils veuillent nous laisser, nous les maudits goyim , travailler à la sueur de notre front, pour qu’eux, les gens saints, ils dévorent le fruit de nos efforts en passant leurs journées à paresser derrière le poêle, à vesser et à péter, et à se vanter, en sus, de façon blasphématoire, qu’ils seraient les maîtres des chrétiens grâce à notre sueur, non, ce qu’il faut, c’est leur faire passer une fois pour toutes le goût de l’oisiveté. Mais si nous craignons qu’ils nuisent à notre corps, notre femme, nos enfants, nos domestiques, nos bêtes, etc. si jamais ils nous servaient ou devaient travailler, puisqu’il est vraisemblable que de tels nobles maîtres du monde et vers de terre venimeux et aigris, qui n’ont pas l’habitude du travail, seraient peu enclins à se laisser rabaisser de la sorte par les maudits goyim, alors restons-en à la sagesse commune des autres nations, à savoir la France, l’Espagne, la Bohème, etc. et faisons le compte de ce qu’ils nous ont extorqué par l’usure, partageons-le correctement puis chassons-les pour toujours du pays. En effet, comme nous l’avons vu, la fureur de Dieu s’est à tel point déchaînée sur eux que la douce miséricorde ne les rend que de plus en plus mauvais, tandis que la dureté de les améliore que peu. Puisque c’est ainsi, débarrassons-nous d’eux. (…) J’ai lu beaucoup d’ouvrages historiques et entendu parler de Juifs auxquels la sentence du Christ s’applique sans restriction. À savoir qu’ils ont empoisonné des puits, commis des meurtres en secret, volé des enfants, ainsi que je l’ai mentionné plus haut. De même qu’un Juif avait envoyé à un autre, à travers champs, un pot plein de sang chrétien, et dans un autre cas, un tonneau de vin dans lequel, une fois le contenu bu, on a retrouvé un Juif mort, et beaucoup d’autres exemples. Et le fait de voler des enfants leur a souvent valu d’être brûlés et chassés. Je sais bien qu’ils nient tout cela. Mais tout cela s’accorde à la sentence du Christ, selon laquelle ils seraient des serpents amers, venimeux, vindicatifs, sournois, des assassins en douce et les enfants du diable, qui frappent et font du mal en secret parce qu’ils n’en sont pas capables publiquement. C’est pour cette raison que j’aimerais qu’ils soient là où il n’y a pas de chrétiens.