Après avoir reçu plus de belles paroles que de réel soulagement, nous insistons sur le départ
des réfugiés. La misère en est venue à un tel point, que nos gens de la campagne [c’est-à-dire
les habitants du canton de Berne] quittent le pays, non-seulement par familles entières, mais
par troupes et par villages, et émigrent sans perspectives plus certaines que celles des réfugiés,
et sans assistance.