« “Qu'est-ce que la Rose ?” : mystique et ésotérisme dans la tradition juive »

Conclusion

Le parcours rapide de l'ouverture du Zohar révèle quelques-uns des éléments qui construisent la complexité du texte kabbalistique et rappelle la difficulté de donner une définition univoque de la mystique juive. Seule la prise en compte de l'approche de Gershom Scholem couplée à celle développée par Antoine Faivre dans le domaine de l'étude de l'ésotérisme nous semble à même de rendre compte de l'ensemble des caractéristiques observées. Les deux perspectives se révèlent être en effet complémentaires : si la critériologie proposée par Faivre permet de décrire le mode de fonctionnement symbolique et herméneutique de la tradition kabbalistique, elle en écarte en revanche sa dimension religieuse et spécifiquement liée au judaïsme, telle que l'ont bien mise en évidence les travaux de Scholem. C'est dans la conjonction des deux approches que réside la clef de compréhension de l'hétérogénéité de la littérature kabbalistique.

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