Lectures religieuses du droit de la femme à l'éducation : Interprétations catholiques de la Bible, interprétations sunnites du Coran et perspectives contemporaines

Introduction

Pendant des siècles, le destin des femmes s'est réduit au rôle secondaire d'épouses, de mères soumises, de concubines, léguant le rôle de chef aux mâles, surtout dans la région du bassin méditerranéen. Dans l'Antiquité, les civilisations grecque et romaine ne tenaient pas la femme en haute estime. Mais les conceptions diffèrent entre les poèmes homériques dans lesquels la figure féminine est valorisée en général, et la mythologie hellénique qui pose comme fondement la légende de Pandore : première femme de l'humanité, qui ouvrit sa funeste boîte à fléaux et répandit le malheur partout dans le monde.

La réflexion sur la condition de la femme constitue un aspect essentiel de l'anthropologie. Dans ce chapitre, nous étudierons en particulier, le droit de la femme à l'enseignement dans deux confession, chrétienne-catholique et musulmane-sunnite, à la lumière des « objectifs du 3e millénaire » proclamés par les Nations Unies. Ceux-ci ont été ont été adoptés en 2 000 à New York (États-Unis), avec la Déclaration du millénaire de l'Organisation des Nations unies, par 193 États membres de l'ONU, et au moins 23 organisations internationales. Ils sont au nombre de 8 et se focalisent sur la réduction de l'extrême pauvreté et de la mortalité infantile, la lutte contre plusieurs épidémies (SIDA), l'accès à l'éducation, l'égalité des sexes, et l'application du développement durable. Les pays avaient convenu de les atteindre avant 2015.

DébutSuivantSuivant
AccueilAccueilImprimerImprimer Rita Khalil, Université Saint-Esprit de Kaslik (Liban) Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de ModificationRéalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)