Entre maison, synagogue et temple : Jésus et la politique des espaces dans l'Evangile de Marc

Références

André

Comme son frère Simon, il fait partie du groupe des intimes de Jésus. Dans l'Évangiles de Jean, il est même mentionné en premier comme l'un de compagnons de Jean-Baptiste : c'est grâce à son témoignage que Simon aurait connu Jésus (Jn 1, 37-42). Selon les rapports des actes apocryphes (partiellement conservés) et les informations des premiers auteurs chrétiens (IIe-IVe siècle), André aurait mené sa mission tout autour des côtes de la Mer Noire et serait mort comme martyr à Patras en l'an 60.

Jacques

L'un des fils de Zébédée, aussi connu comme « Jacques le Majeur ». C'est à lui et à son frère Jean que Jésus aurait donné le surnom de « fils du tonnerre » (en grec : Boanergés ; Mc 3, 17), appellation qui révèle leur caractère mais aussi leur importance dans le groupe des disciples de Jésus. Parmi les plus proches compagnons de Jésus, Jacques est le seul dont la mort comme martyr est rapportée dans le Nouveau Testament (Actes 12, 2).

Jean

Dans le chapitre 21, qui est une addition au texte original de l'évangile, l'auteur est identifié avec « le disciple que Jésus aimait» (Jn 21, 24), dont le nom n'est jamais mentionné. À partir de la seconde moitié du IIe siècle, les traditions patristiques (Irénée de Lyon, Clément d'Alexandrie) le nomment Jean et l'identifient avec l'un des fils de Zébédée, le frère de Jacques. Considéré aussi comme l'auteur de l'Apocalypse (ainsi que d'autres écrits néotestamentaires : les 3 épitres de Jean), il serait mort très âgé à Éphèse, juste au début du IIe siècle.

Jean-Baptiste

Prédicateur charismatique actif en Palestine au temps de Jésus. La renommée de Jean est étroitement liée à son message religieux, et surtout à son rite d'immersion dans les eaux du Jourdain, dont le surnom de Baptiste / Baptiseur (littéralement « celui qui immerge » ; du verbe grec baptizō : « immerger »). Sa vie antérieure est entourée du mystère : le récit de sa naissance, rapporté par l'Évangile de Luc, est légendaire. Les sources chrétiennes visent à faire de Jean dans le précurseur de Jésus. L'existence historique du personnage est confirmée par l'historien juif Flavius Josèphe, qui le mentionne dans ses Antiquités Juives (XVIII, 5, 2). Très vraisemblablement, Jean meurt au début des années 30, exécuté par ordre d'Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée et Pérée.

Luc

Traditionnellement identifié au Luc, médecin et collaborateur de Paul, dont parlent différents écrits du Nouveau Testament. En plus du troisième Évangile canonique, il est également considéré comme l'auteur des Actes des Apôtres (mais dans le deux cas, il s'agit d'une attribution secondaire). Selon le témoignage du « Prologue anti-marcionite » (un texte en grec, datable probablement à la moitié du IIème), après la mort de Paul, Luc aurait été actif dans l'Achaïe, où il aurait écrit ses ouvrages ; il serait mort en Béotie à l'âge de quatre-vingt-quatre ans.

Marc

L'attribution de l'Évangile à un auteur de nom de « Marc » est secondaire et s'appuie sur le témoignage de Papias, évêque de Hiérapolis en Phrygie (vers le 125), rapporté par Eusèbe de Césarée (Histoire Ecclésiastique III, 39, 15). Selon ce témoignage, qui vise évidemment à lier l'Évangile à l'autorité d'un témoin oculaire d'excellence, Marc aurait écrit son évangile, en tant qu'interprète de Pierre (Simon), l'un des premiers compagnons de Jésus. Ce Marc est souvent identifié au Jean Marc, compagnon de Pierre et collaborateur de mission de Paul et Barnabé, dont parlent les Actes des Apôtres et les Lettres Pastorales. En outre, l'auteur de La Première Épitre de Pierre, écrit lui-même pseudépigraphique, se réfère à Marc, en l'appelant « mon fils ». Selon la tradition ecclésiastique, Marc serait mort comme martyr à Alexandrie en Égypte à la fin des années 60.

Matthieu

Comme dans le cas de Marc, l'attribution du premier Évangile canonique à Matthieu, le collecteur des impôts devenu compagnon de Jésus (Mt 9,9 et Mt 10,3 ; identifié au Lévi de Mc 2, 14), est secondaire et se fonde sur le témoignage de Papias (Eusèbe de Césarée (Histoire Ecclésiastique III, 39, 16). Selon des traditions postérieures, après une période missionnaire en Palestine, Matthieu aurait mené sa mission en Éthiopie et ensuite dans d'autres régions. Sur sa mort les informations sont divergentes : selon un témoignage il serait mort à un âge avancé de mort naturelle, selon un autre il aurait été martyr.

Simon

Fils de Jonas (de l'araméen : Bar-Jonas), mieux connu comme Pierre (du grec Petros : « pierre », « roc » ; en araméen : Képhas), surnom symbolique qui lui est attribué après son appel. Les évangiles le décrivent comme l'un des plus proches compagnons de Jésus, parmi lesquels il semble avoir tenu une position privilégiée. Sa prééminence est évoquée aussi par Paul, qui se réfère à Pierre comme à l'une des « colonnes » de la communauté de Jérusalem (les autres étant Jacques, le frère du Seigneur, et Jean : Ga 2, 9). La tradition fait de Pierre le premier évêque de Rome, ville où il trouve la mort comme martyr au début des années 60.

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