Extrait cité dans Al-Nawchariçi

Ils ont proféré, dans ce sens, des propos vils qui témoignaient de la faiblesse de leur foi et d'un manque de certitude dans leur doctrine. Ils ont affirmé aussi que leur émigration n'était ni pour Dieu, ni pour le Prophète, sinon pour atteindre immédiatement à leur arrivée, une terre conçue selon leurs caprices. Ne trouvant pas ce qu'ils escomptaient, ils décidèrent, alors, de blasphémer la terre d'Islam ainsi que ses dignitaires. Ils attaquèrent et injurièrent aussi ceux qui étaient la cause de leur émigration. Cependant, ils firent aussi l'éloge de la terre des Infidèles et de ses habitants, regrettant de l'avoir quittée. L'un d'eux déclara même son refus de l'émigration vers la terre d'Islam, qui est cette patrie, puisse Dieu la préserver : « Ici se réfugient des gens de là-bas, alors que c'est d'ici qu'on devrait émigrer vers là-bas ! » Un autre dit : « Si quelqu'un de Castille vient à ces terres, on ira vers lui pour l'exhorter de nous ramener là bas, c'est-à-dire vers la terre des Infidèles » . Certains ont choisi l'usage de la ruse pour s'en retourner à la terre des incroyants et entrer de nouveau dans la doctrine de ses gens...

Cité dans Al-Nawchariçi, Al-miaar al-mouarib, Beyrouth, 1981, p. 137-141.

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